Jacques Rueff qualifiait le 20ème siècle "d'âge d'or de l'inflation". En effet, après avoir été stables, les prix s'envolent lors des 2 conflits mondiaux et ds les immédiats après-guerres.
Si les prix baissent (=déflation) pendant la gde crise des années 30, la croissance des Trente Glorieuses (expression de Jean Fourastié) se réalise par contre ds un contexte d'inflation rampante, c'est d'ailleurs à cette période, ds les années 60, que Pompidou a déclaré qu'il valait mieux l'inflation que le chômage.
C'est donc la lutte contre le chômage qui a été privilégiée, au détriment de l'inflation, qui a commencé à devenir galopante puis qui a atteint des pics à deux chiffres dans les 70's (...)
[...] La politique éco est ainsi face à un cruel dilemme choisir entre inflation et chômage. l'inflation n'est pas forcément à combattre Au cours des années 60, forte croissance et inflation modérée semblent entretenir un cercle vertueux. Cette inflation permettait la croissance et production de masse) dans un climat social favorable car les hausses des salaires et des prix étaient associées (rapport salarial fordiste au sens de l'école de la régulation de Robert Boyer). Ainsi les pol d'inspiration keynésienne après 1945 en France ainsi qu'aux États-Unis avec les politiques de JFK et de Johnson en témoignent. [...]
[...] On rappelle qu'actuellement les tensions inflationnistes aux USA coïncident ac un ralentissement net de la croissance. CCL : En ccl il faut préciser que l'économie repose avt tout sur la recherche d'équilibre. L'équilibre entre inflation, croissance et chômage semble difficile à trouver et surtout, il n'apparaît pas stable. Cpdt les voies pr tenter d'atteindre cet équilibre st différentes. En Europe cet objectif est attribué à la BCE (1999) ac un tx d'inflation qui ne doit pas dépasser les ds la zone Ce choix a été approuvé par les Etats signataires du traité de Maastricht mais semble contraindre trop fortement la croissance ds la zone (c'est l'idée de La règle et le choix de Fitoussi.) qui reste inférieure aux éco américaine, britannique et surtout asiatique. [...]
[...] L'inflation remet en cause le pvr d'achat de la monnaie. La stabilité monétaire externe de chg) est menacée par l'instabilité monétaire interne (=inflation). Ainsi en France l'inflation à 2 chiffres au début des 80's a poussé les autorités à dévaluer par 3 le FF, le solde extérieur et la croissance s'améliorent. L'inflation pousse aussi à l'endettement ce qui peut déboucher à terme sur une insolvabilité de certains agents éco (ménages, entreprises, administrat°). Les bq peuvent agir en limitant leur offre de crédit, ms ceci limite la croissance. [...]
[...] Mais, depuis le début des 80's, les pol éco d'inspiration libérale dans les ppaux pays développés mettent l'accent sur la lutte contre l'inflation partant du principe qu'elle est un frein à la croissance éco. Ainsi, que faut-il retenir de ce conflit des idées ? Faut-il préférer la lutte contre le chômage, ou contre l'inflation ? Nous verrons tout d'abord en quoi, comme le disait Pompidou, mieux vaut l'inflation que le chômage, mais ensuite nous nous demanderons si finalement, et au vu des politiques récentes, ce ne serait finalement pas une lutte contre l'inflation qui devrait prendre la 1re place des politiques actuelles. [...]
[...] Ainsi, l'inflation est tjrs et partout d'origine monétaire comme le disait Milton Friedman. C'est pourquoi ce Friedman critiqua la courbe de Phillips que ns avons évoquée auparavant : cette courbe serait finalement une droite, le tx de chô serait indépendant du tx d'inflation ms les pol budgétaires keynésiennes élèvent le tx d'inflation sans réduire le chômage ; ainsi cette courbe pourrait finalement même être une diagonale, les politiques keynésiennes créent de l'inflation qui elle-mm génère du chômage. Maîtriser l'inflation à un niveau faible est une condition préalable à une reprise de la croissance, cette dernière sera permise par une libéralisation des marchés. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture