Pour Milton Friedman, « il y a lieu d'adopter la stabilité des prix à la fois comme but de la politique monétaire et comme guide et critère de réussite ». L'inflation apparaît en effet en tant que hausse continue des prix qui provoque un déséquilibre de l'économie. Apparue avec la première Guerre mondiale, relativement maîtrisée dans les décennies de l'après seconde Guerre mondiale, elle était devenue un des problèmes centraux des années 1970 et des années 1980 dans les pays industrialisés et jusque dans les années 1990 dans les Pays En Développement (PED)
[...] La progression des salaires est donc très modeste dans les pays industrialisés depuis le début des années 1980. La pression de l'économie mondialisée pèse sur les salaires, par la délocalisation , comme la pression sur les salaires des ouvriers en particulier. D'autre part, depuis deux décennies, la concurrence semble s'être assez sensiblement renforcée, en partie pour la compétitivité des prix. Dans le concept du consommateur, l'attention donnée au prix du produit est essentielle. L'ouverture économique va dans le sens de cette pression concurrentielle et la régulation extérieure des prix. [...]
[...] Plus précisément, l'analyse microéconomique met directement en relation la productivité du travail en valeur et même marginale, et la progression générale des salaires. La définition des salaires s'est établie principalement dans ce qu'on a pris l'habitude d'appeler le compromis salarial reposant sur des bases institutionnelles à savoir l'arbitrage de l'Etat en matière de salaire en fonction de deux choses : les salaires versés dans la fonction publique et surtout dans le secteur public quand il existait et le salaire minimum. [...]
[...] La guerre de Corée a provoqué de l'inflation car il y avait des tensions sur les marchés des matières premières et des hausses de coûts de matières premières pour les pays importateurs. La cause première de l'inflation vient des hausses du baril de pétrole, ce qui a provoqué une forte appréciation du dollar : avant 1973, le baril de pétrole était à 3 dollars ; il est à 12 dollars au 1er choc pétrolier et à 36 dollars au 2ème choc pétrolier. [...]
[...] Il y a également une inflation rampante lors des décennies de l'après- guerre avec des taux d'inflation qui se situent en général entre 4 et 6%. L'inflation est forte avec les chocs pétroliers, c'est-à-dire que la première poussée inflationniste est en 1974-1975 où le taux d'inflation se situe entre 10 et pour le Japon. L'inflation est mal maîtrisée après le premier choc pétrolier suivie d'une poussée inflationniste moins nette dans les pays industrialisés car au Japon, par exemple, l'inflation oscille entre 7 et 20%. [...]
[...] Or, si le cas allemand apparaît comme un paradoxe vécu, comme un avertissement contre la dérive inflationniste, le cas de l'hyperinflation n'est pas isolé. Le cas de pays nombreux glissant vite vers l'hyperinflation a caractérisé un grand nombre de pays latino-américains entre 1988 et 195 où des taux records sont atteints au Brésil avec 3000% en 1994, en Argentine avec 2000% en 1992. L'hyperinflation frappe aussi en Russie en 1995 avec 4000%. L'inflation n'est pas de même nature au XIXème siècle. Le déséquilibre ne devient-il pas sa propre cause ? 2. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture