Actuellement, en France, les 10% des personnes les plus riches détiennent 40% de la richesse nationale. Ce constat est sans équivoque et dresse d'entrée la situation de la société, qui se trouve dominée par la persistance d'inégalités, différences d'accès à des ressources rares et socialement prisées, et qui génèrent l'émergence et la transformation des revendications auparavant source de conflits, affrontement entre groupes sociaux ou politiques, luttant en vue de modifier les règles ou des institutions au sein de la société.
Nous verrons que dans une certaine mesure les inégalités sont source de conflits puis nous nuancerons cette thèse en montrant comment elles peuvent les réduire. (...)
[...] D'autre part, suite à la croissance et à l'élévation du niveau de vie, les valeurs matérialistes sont plutôt satisfaites. En effet, le libéralisme culturel a permis l'émergence de valeurs post matérialistes qui visent à assurer les besoins secondaires des individus tels que leur qualité de vie, l'environnement ou l'estime de soi. Un développement technologique s'étant réalisé, il a en effet permis la satisfaction croissante des besoins matériels de base, c'est-à-dire des besoins essentiels à la subsistance des individus. Les valeurs post matérialistes portant sur la réalisation de soi ou la reconnaissance sociale émergent. [...]
[...] Dans un second temps, la montée de l'individualisme a permis l'émergence de nouveaux mouvement sociaux et de valeurs post-matérialistes ainsi qu'une diversification du répertoire d'actions et une évolution des revendications. Les conflits sociaux se sont transformés ; ils sont devenus plus catégoriels et plus défensifs. Les conflits de travail s'orientent davantage vers des revendications portant sur la défense des qualifications professionnelles et la recherche d'une plus grande autonomie dans le travail ? Ils changent de nature et sont marqués par l'individualisation des sources de mobilisation collective. [...]
[...] Montrer le lien entre l'évolution des inégalités et la diversification des conflits et de montrer en quoi ces évolutions rendent difficiles certains conflits. Actuellement, en France, les 10% des personnes les plus riches détiennent 40% de la richesse nationale. Ce constat est sans équivoque et dresse d'entrée la situation de la société, qui se trouve dominée par la persistance d'inégalités, différences d'accès à des ressources rares et socialement prisées, et qui génèrent l'émergence et la transformation des revendications auparavant source de conflits, affrontement entre groupes sociaux ou politiques, luttant en vue de modifier les règles ou des institutions au sein de la société. [...]
[...] Les cadres ont des origines diverses puisqu'il s'agit d'une catégorie en expansion. En effet, en 2000, en France, sur 100 fils d'employés sont devenus cadres mais aussi 30,65% des fils de professions intermédiaires. On observe aussi une augmentation de la catégorie des employés et une féminisation de la population active qui s'accompagne d'une moindre tendance à la syndicalisation. Dans une société désormais postindustrielle, les conflits de classe sont remis en cause et les grèves sont de moins en moins nombreuses. [...]
[...] Souvent associés à l'idée d'une reconnaissance identitaire comme l'émancipation féminine, elles peuvent aussi porter sur la défense du service public ou la volonté de protéger l'environnement. Ainsi, ils reposent sur la conquête de l'orientation technologique et culturelle de la société. L'action collective voit son objet dépasser le cadre économique pour modifier l'ensemble du modèle social. Les revendications sont davantage qualitatives et plus pragmatiques et une multiplication des acteurs est visible. Enfin, l'action collective dépasse le territoire national pour acquérir une dimension internationale. Néanmoins, au cours des dernières années, la situation s'est améliorée et les contestations se sont apaisées. [...]
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