Gérard Worms, président du Coe-Rexecode (Centre d'observation économique et de recherches pour l'expansion de l'économie et le développement des entreprises) a déclaré récemment lors d'une conférence qu'il "fallait introduire de la rationalité économique dans le débat sur la croissance verte". Le principe de rationalité économique est donc une notion qui revient souvent au sein des débats dans les différents discours économiques. Mais qu'entend-on par rationalité économique ?
"La rationalité économique exprime l'idée que les individus maximisent leur utilité sous la contrainte de ressources disponibles, leur satisfaction résultant d'un arbitrage entre les différents choix qui s'offrent à eux". (http://www.ladocumentationfrançaise.fr)
Pour F. Hahn, "étant donné un ensemble d'actions possibles, l'agent choisit rationnellement s'il n'y a pas d'action possible pour lui dont il préférerait les conséquences à celles résultant de son choix". (http://www.ses.ac-aix-marseille.fr)
Gary Becker, économiste de son état et qui a reçu le Prix Nobel de Sciences Economiques en 1992, a développé une approche économique de cette rationalité en soutenant que "les individus maximisent leur bien-être tels qu'ils le conçoivent, suivant qu'ils sont égoïstes, altruistes, fidèles, rancuniers ou masochistes". (http://www.unmondelibre.org). Il a d'ailleurs élargi la base de ses recherches à l'institution matrimoniale et déclaré que "quand des hommes et des femmes décident de se marier, d'avoir des enfants ou de divorcer, ils cherchent à maximiser leurs utilités en comparant les avantages et les coûts. Donc, ils se marient s'ils espèrent vivre mieux qu'en restant célibataires, et ils divorcent s'ils espèrent améliorer leur bien-être".
Il convient alors de se demander ce qu'il faut penser de cette affirmation. Autrement dit, l'Homme adopte-t-il toujours un comportement rationnel au sens économique du terme ?
Est-il simplement réductible à la dimension "Homo Oeconomicus'', largement décriée par les économistes ?
Premièrement, nous verrons que l'Homme est un Homo Oeconomicus qui se comporte de manière rationnelle. Ensuite, nous montrerons que l'Homme peut être influencé dans ses décisions par d'autres facteurs que son "intérêt économique". Enfin, nous verrons quelles conclusions tirer de ces différents points de vue (...)
[...] D'autres facteurs influencent nos choix dans la vie de tous les jours (la morale, la société, nos passions Il convient maintenant de confronter les deux points de vue opposés jusqu'alors et de voir ce que nous pouvons en tirer. III) Quelles conclusions en tirer ? Il convient maintenant de se demander quelles conclusions tirer de ces oppositions de points de vue. Tout d'abord, l'Homo Oeconomicus n'a-t-il forcément que des aspects négatifs ? A priori, de nombreux économistes (présentés dans la partie le pensent ou en tout cas refusent de le considérer comme la juste représentation de l'être humain. [...]
[...] En résumé, investir ou non suppose un calcul coût- avantage de la part de l'individu. Non seulement cet individu procède par des calculs stratégiques, mais il est aussi souverain et détaché de toute influence morale, sociale ou religieuse. En effet, pour les Néo-classiques, en aucun cas, l'Homme est sujet à des comportements qui marient des motivations sociales, morales ou idéologiques et qui mêlent intimement raison et pulsions (Page 149 du livre Comprendre la théorie économique de Jean-Marie Albertini et Ahmed Silem). [...]
[...] www.wikipédia.fr) Ensuite, des facteurs moraux et sociaux peuvent également influencer nos comportements lorsqu'il s'agit de faire des choix, qui plus est économiques. Pour Adam Smith, dans la théorie des sentiments moraux nous avons la faculté de nous placer en position de troisième personne, celle d'un observateur impartial et aussi d'avoir une idée sympathique (par opposition à égoïste) du mérite moral d'un cas quelconque (Livre Les grands économistes de Robert Heilbroner). Ainsi , certains de nos choix sont désintéressés et parfois le chemin que l'on emprunte peut alors plus compter que le choix lui-même. [...]
[...] II) L'Homme peut être influencé par d'autres facteurs que son intérêt économique Nous devrions tous reconnaître en nous l'Homo Oeconomicus, principal moteur de la vie économique. Or, il ne peut être contesté que nos comportements ne sont pas toujours rationnels et que nous sommes influencés dans nos décisions. Tout d'abord, l'Homo Oeconomicus, au sens Néo-classique du terme, est censé disposer d'une information parfaite pour anticiper les conséquences de ses choix. Or il paraît improbable que l'individu puisse atteindre un tel niveau d'information. [...]
[...] Mais qu'entend-on par rationalité économique ? La rationalité économique exprime l'idée que les individus maximisent leur utilité sous la contrainte de ressources disponibles, leur satisfaction résultant d'un arbitrage entre les différents choix qui s'offrent à eux (http://www.ladocumentationfrançaise.fr) Pour F. Hahn, étant donné un ensemble d'actions possibles, l'agent choisit rationnellement s'il n'y a pas d'action possible pour lui dont il préférerait les conséquences à celles résultant de son choix (http://www.ses.ac-aix-marseille.fr) Gary Becker, économiste de son état et qui a reçu le Prix Nobel de Sciences Economiques en 1992, a développé une approche économique de cette rationalité en soutenant que les individus maximisent leur bien-être tels qu'ils le conçoivent, suivant qu'ils sont égoïstes, altruistes, fidèles, rancuniers ou masochistes (http://www.unmondelibre.org). [...]
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