IDH, développement, économique, indices, indicateurs, l'ILP, l'ISDH, l'IPF
Le développement est une notion extrêmement complexe car multidimensionnelle : c‘est l‘ensemble des transformations techniques, sociales, démographiques et culturelles accompagnant la croissance de la production. Sur le long terme s‘ajoutent des aspects structurels et qualitatifs. Il est donc difficile d‘en faire une étude quantitative. Depuis l‘avènement de la comptabilité, le développement des Etats a été de plus en plus assimilé à des notions macroéconomiques. La difficulté se trouve dans le transfert de cette situation au niveau microéconomique : comment évaluer que mon voisin est plus ou moins développé que moi ? De plus, avec l‘émergence de nouvelles exigences éthiques, s‘est ajoutée à la notion d‘avancée économique du pays celle de bien-être ou mal-être de sa population. L‘étude du développement des Etats dans le passé et le présent permet d‘évaluer l‘évolution de ces pays, et de fixer des impératifs pour les années à venir.
Depuis 1990, la concurrence est en marche entre la Banque mondiale et le Programme des Nations Unies pour le Développement sur le « marché des indicateurs ». Un indicateur de développement est donc une statistique permettant l‘évaluation de certains aspects du développement.
La Banque mondiale et le PNUD forment les institutions du développement. Le niveau de vie (PIB/tête) de la Banque mondiale est concurrencé par l‘IDH (indicateur de développement humain) du PNUD. La première est accusée de se laisser guider par les pays riches et d‘abuser des pays pauvres, tandis que la seconde est accusée de « normer » l‘IDH sur le niveau des pays les plus riches. Mais les indicateurs de développement sont-ils uniquement ceux que décrètent les institutions, ou en existe-t-il d‘autres ? Les agents économiques extérieurs se laissent-ils guider par la Banque mondiale et le PNUD?
Après avoir montré l‘évolution des indicateurs de développement, nous soulignerons que certaines limites persistent dans leur élaboration et leurs résultats.
[...] Le PNB/habitant est un indicateur de revenu. A l'aide de cet indicateur, la Banque mondiale classe les pays entre « économies à bas revenu », « économies à revenu moyen » avec une tranche inférieure et une tranche supérieure, et « économie à haut revenu ». Cette classification a pris la suite de la théorie des « trois mondes » d'Alfred Sauvy qui n'était plus valable, le deuxième monde (socialiste) ayant implosé et une partie du tiers monde rattrapant peu à peu le premier (capitaliste occidental). [...]
[...] Il est donc difficile d'en faire une étude quantitative. Depuis l'avènement de la comptabilité, le développement des Etats a été de plus en plus assimilé à des notions macroéconomiques. La difficulté se trouve dans le transfert de cette situation au niveau microéconomique : comment évaluer que mon voisin est plus ou moins développé que moi ? De plus, avec l'émergence de nouvelles exigences éthiques, s'est ajoutée à la notion d'avancée économique du pays celle de bien-être ou mal-être de sa population. [...]
[...] Ils craignent qu'il n'existe plus de droit « au » développement mais seulement un droit « sur » le développement. Les grandes valeurs influant sur le développement outre la culture, et qui ne sont pas assez prises en compte, sont l'ouverture sur le monde et le travail : Ouverture sur le monde : C'est en effet grâce aux nombreuses expéditions européennes à travers le monde qu'au cours du XVI° siècle, l'Europe a pris la place de la Chine sur la scène internationale. [...]
[...] L'ISDH est un indicateur normatif. L'IPF (indicateur de la Participation des Femmes) : il est positif, c'est-à-dire qu'il constate seulement la présence plus ou moins forte des femmes dans la vie politique et civile du pays, leur part dans le pouvoir des ressources économiques et les débouchés professionnels par exemple, ainsi que leur représentation parlementaire. L'ISEW (index of sustainable economic welfare, indice du développement économique soutenable) : l'idée de « développement soutenable » ayant été soutenue pour la première fois à la fin des années 80, la Banque mondiale lui consacre un rapport en 1992 et l'écologie devient dès lors un élément clef de l'IDH. [...]
[...] On trouve ainsi : L'ILP (indicateur de libertés politiques) : Charles Humana fut le premier à en imaginer un, dans les années 80, à l'aide de 40 paramètres mesurant la liberté face auxquels les Etats remportaient soit 0 soit 1 point. Puis en 1992, le PNUD crée son propre indicateur avec 5 critères composites : intégrité physique, primauté du droit, liberté d'expression, participation politique et égalité des chances. Cet indicateur, soumis à des critiques sur certaines informations erronées, a été supprimé en 1993. [...]
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