En partie industrialisée au temps du British Raj, l'Inde ou l'U. I. s'impose désormais en tant que puissance industrielle. Pour répondre aux exigences nouvelles et grandissantes d'une population évoluant dans ce sens et pour favoriser l'ambition du pays qui se développe, un ensemble d'options sont prises par le Gouvernement central de la vaste péninsule indienne divisée en districts et ce, quant aux activités productrices, par la transformation et la mise en œuvre de matières premières c'est-à-dire, ici, en ce qui concerne les industries. La science, la technologie et l'innovation sont désormais au centre des efforts. Le pays semble maintenir son unité, favorable à la longue et une certaine stabilité politique. La Constitution de 1950 sert de base aux institutions marquées par les compromis constants mais tumultueux. La politique locale reste marquée par une recherche d'indépendance économique, considérée comme indispensable parce qu'elle sert à l'indépendance politique. Elle a pour corollaire la nécessité d'édifier une industrie complète, de la production des biens d'équipement et de l'amélioration des infrastructures au développement des biens de consommation. Pour ce faire, l'intervention de l'Etat est indispensable. L'intérêt accordé au développement industriel marque une nette rupture avec le modèle centré sur l'agriculture et l'artisanat.
[...] Face à un fort esprit de caste, de groupes religieux minoritaires, les dirigeants privés sont appelés à jouer sur la solidarité, la sous-traitance, les travailleurs contractuels, la capacité d'adaptation et de renouvellement, la protection de l'Etat risquant alors la force de leur position quant à la compétition extérieure. On trouve aussi en grand nombre, de petites et moyennes entreprises qui manifestent un grand dynamisme. Ces microstructures ont souvent été encouragées par les autorités du Gouvernement central ; beaucoup plus que les nouvelles orientations libérales ne prévalent. Dans le milieu de la petite production, de plus en plus dans celui des services (électricité, électronique, informatique), les créations sont nombreuses, les structures souples, les salaires bas. Le syndicalisme, qui existe en Inde, s'y applique peu. [...]
[...] En somme, on retient que le Gouvernement central doit tenir compte d'antagonismes parfois très forts en Inde ; l'Inde, un État constamment avide d'une meilleure gestion de son indépendance, et ce, tout en veillant à l'intérêt général, politiquement parlant et en préservant les objectifs fondamentaux, économiquement parlant. Ici, les conjonctures politique et économique jouent leur rôle comme ailleurs ; ensemble pour développer le pays. L'enracinement historique influe sur le système politique qui lui- même influe sur le système économique. Associé aux choix industriels primitifs, puis aux nouvelles orientations libérales et d'ouvertures amorcées franchement dans les années 1990, l'essor économique conduit l'Inde dans une catégorie originale. Elle a donc dû remettre en cause le modèle industriel hérité des premières années de l'Indépendance. [...]
[...] Des politiques industrielles intéressées ? Pourquoi n'y eut-il aucune tentative pour satisfaire cette demande croissante en substituant le capital ( les machines) au travail de l'homme ? Pourquoi n'y eut-il pas ces grappes d'innovation qui firent de la petite Angleterre la pionnière de la modernité ? Non pas, comme on l'écrit encore trop souvent, parce que la colonisation britannique aurait brisé l'industrie indienne, mais plus simplement parce que certains intérêts priment devant d'autres et la révolution technologique occidentale l'a coupée de ses marchés et aujourd'hui elle souffre d'un retard conséquent. [...]
[...] L'Inde et l'industrie : économie En partie industrialisée au temps du British Raj, l'Inde ou l'U. I. s'impose désormais en tant que puissance industrielle. Pour répondre aux exigences nouvelles et grandissantes d'une population évoluant dans ce sens et pour favoriser l'ambition du pays qui se développe, un ensemble d'options sont prises par le Gouvernement central de la vaste péninsule indienne divisée en districts et ce, quant aux activités productrices, par la transformation et la mise en œuvre de matières premières c'est-à-dire, ici, en ce qui concerne les industries. [...]
[...] On pense à une économie en liberté surveillée par l'État. D'une part, la plupart des secteurs voient se multiplier les entreprises privées ; même le secteur public doit se soumettre à l'impitoyable loi du marché. Il n'est plus question de secteur protégé pour les petites entreprises. D'autre part, l'Inde accepte pleinement la compétition internationale : la collaboration avec des firmes étrangères. D'autant plus que les nouveaux dragons d'Extrême-Orient prouvent que le sous- développement n'est plus une fatalité. Le capital étranger peut alors, le cas échéant, devenir majoritaire dans les compagnies indiennes. [...]
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