Trouvant dans la mondialisation une opportunité pour développer davantage son économie et la rendre plus compétitive, la Tunisie s'est lancée dans une mise à niveau générale de ses entreprises, qui auront à faire face à l'horizon 2010 à la concurrence des entreprises européennes, dans le cadre de la zone de libre échange (ZLE) Tunisie-Union Européenne (UE) prévue par l'accord d'association (AA) de 1995.
En effet, l'entreprise tunisienne vit actuellement dans un nouveau contexte international qui l'oblige à mettre en place une stratégie afin de s'adapter aux changements perpétuels de son environnement, d'un côté, et d'éviter les risques que peuvent subir ses activités, d'un autre côté. L'ouverture constitue donc pour ces entreprises un défi à relever ; la compétitivité est un défi majeur qui exige de la part des dirigeants d'entreprises tunisiennes d'être plus vigilants et d'accorder une attention toute particulière à ce qui a trait à la stratégie.
Les entreprises tunisiennes, confrontées à des mutations profondes dans leur environnement tant sur le plan national que sur le plan international, sont appelées à se maintenir et à se développer. Elles devront à cet effet se lancer dans le marché de la concurrence internationale et devenir d'une part, compétitives en terme de prix, qualité et innovation et d'autre part, capables de suivre et maîtriser l'évolution des techniques et des marchés.
[...] Par contre dirigeants, pensent faire des relations de partenariats avec des entreprises étrangères. Ces relations permettront aux entreprises tunisiennes une meilleure intégration et de s'échapper à la forte dépendance surtout en matières premières. Extension et embauche : 19 dirigeants comptent construire de nouvelles usines et faire des recrutements dirigeants sont contre les licenciements. Les 30 entreprises ne comptent pas fermer leurs portes. Rôle de l'Etat : Depuis quelques années, l'Etat tunisien a commencé de se désengager des activités économiques en encourageant l'initiative privé. [...]
[...] En effet, ils affirment que leurs décisions stratégiques s'appuient à la fois sur le passé, le présent et le futur. A ce propos, PIGANIOL (2004) stipule que : un homme, pour vivre correctement, doit vivre à la fois le passé, le présent et le futur La flexibilité : 25 dirigeants pensent que la stratégie ne peut pas être réaliser telle qu'elle a été élaborée au début. Ainsi dirigeants se caractérisent par une forte flexibilité dans la prise de décisions : ils sont prêts à effectuer des changements pour s'adapter aux imprévus et échapper aux différentes menaces qui peuvent se présenter et tirer bénéfices des opportunités que peut offrir leur environnement ZLE et stratégies d'entreprises ZLE, menace ou opportunité : 80% des cas pensent que l'entrée dans cette zone constitue une opportunité pour les entreprises tunisiennes. [...]
[...] DURIEUX, Florence, GIROD-SEVILLE, Martine, PERRET, Véronique (2000). De la planification stratégique à la complexité. L'Expansion Management Review. 82-92. Gagnon, Paul-Dominique et al (1990). L'entreprise et son environnement. Editeur Gaëtan morin. Godet, Michel (2001). Manuel de prospective stratégique : Une indiscipline intellectuelle. 2ème édition. [...]
[...] Ces entreprises aspirent à ce que l'Etat les aide à accéder à une technologie plus avancée en subventionnant par exemple, leurs activités de recherche et développement Conclusion Les résultats de notre enquête nous ont permis de dégager les conclusions suivantes : * Les caractéristiques de l'environnement (instabilité, incertitude et complexité) constituent un grand problème pour ces dirigeants lors de l'élaboration de leurs stratégies, * La ZLE constitue pour bon nombre de dirigeants interrogés (18 cas) une menace mais elle est aussi une opportunité pour le développement de leurs entreprises (24 cas), * La quasi-totalité des personnes interrogées s'accordent que la mise en place d'une stratégie est une condition nécessaire pour la survie de l'entreprise, * La tendance de ces dirigeants vers l'utilisation des NTIC constituant pour eux un facteur clé de compétitivité, * L'intégration de la vision prospective dans les décisions stratégiques : le futur influence beaucoup les réflexions de ces dirigeants, * La concurrence sera l'impact le plus important de cette zone, * Les entreprises sont conscientes de la nécessité de passer de la sous-traitance à la co-traitance et à la fabrication de produit fini, * Le capital humain revêt d'une grande importance au sein des ces entreprises : la formation continue de la main d'œuvre est nécessaire pour faire face aux menaces de l'avenir, * Le rôle de l'Etat est déterminant pour réussir cette nouvelle phase. Toutes ces conclusions et les résultats de notre enquête nous ont permis de confirmer les hypothèses déjà développées. Références ATAMER, Tugrul, CALORI, Roland (2003). Diagnostic et décisions stratégiques. 2ème édition. Dunod. Paris. Berger, Michel (2003). Anticiper pour décider et pour agir. Dossier Prospective. [...]
[...] Dans le cadre de ses relations avec la stratégie d'entreprise, la prospective cherche à aller au-delà de l'horizon des décisions (voir loin) et de l'espace habituel des décisions (voir large). Prospective et stratégie ne constituent pas des concepts antagonistes. Au contraire, entre eux il existe des similitudes : la stratégie parle de clairvoyance et d'innovation et la prospective de préactivité et de proactivité, mais c'est bien de la même chose qu'il s'agit. Les concepts de prospective, de stratégie, de planification sont dans la pratique intimement liés, chacun appelle les autres et s'y mêle : on parlera de planification stratégique, de management et de prospective stratégique. [...]
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