Bien souvent, on entend l'idée que dans l'économie de marché, les institutions concurrentielles de marché sont les principaux responsables des problèmes économiques, sociaux et financiers puisqu'ils adoptent des comportements optimisateurs et réalisent des arbitrages économiques qui conduisent à ces problèmes partout dans le Monde. Ils peuvent ainsi pousser à des comportements spéculatifs sur les critères économiques et sociaux, à une production socialement indésirable (drogues, armement, contrebande, piratage,…) et à de la consommation superflus, inutiles ou sous influence publicitaire.
Mais, le marché n'est qu'une institution qui certes peut être mal gérée ou qui peut mal gérer l'économie mais qui dépend aussi et, même à coup sûr, des règles et des conditions qu'on lui fixe. Le marché est de plus le postulat le plus indiscutable de l'économie car bien évidemment, il faut une institution formelle ou informelle qui permette aux êtres humains de s'échanger leurs produits, ne serait-ce déjà que les produis vitaux (ou de première nécessité).
[...] Mais on semble oublier les progrès possible avec Internet, avec les systèmes de production de masse (mécanisation et robotisation), avec les systèmes de grande distribution (ou de consommation de masse) et avec les systèmes logistiques et de stockage ainsi qu'avec le développement des transports internationaux et interrégionaux rapides qui permettent de passer moins de temps au travail et de fabriquer et d'acheminer rapidement assez de marchandises pour tenir le temps de retrouver l'instinct de survie et de se mettre d'accord via les coopératives syndicales sur une certain nombre de contraintes légales internationales du citoyen contributeur au travail pour le compte et au service de la société dans son ensemble. De plus, on aurait une gestion plus locale des besoins et un vrai développement de la culture vivrière et du travail pour tous à moindre frais et à moindre horaire donc moins pénible et plus acceptable et mieux organisée par petite partie gérable avec une vie extérieure (famille, amis) Une amélioration de la qualité ? Sans notion de valeur, on évite ainsi des comportements minimisateurs de qualité comme on les a dénoncé dans la partie II. [...]
[...] On n'a par exemple jamais vu des vaches manger des cadavres (ou des farines de cadavres) puisqu'elles sont censées brouter de l'herbe ni des poissons absorber des végétaux. Un Etat régalien plus juste et plus puissant ? Sans notion de valeur, l'Etat limiterait voir supprimerait la corruption et la modulation de ces décisions via les impacts économiques sur la valeur et la rentabilité des entreprises et sur le budget des ménages et aurait donc les moyens d'être plus juste et plus intransigeant. [...]
[...] A cet égard, l'exemple du communisme est flagrant et nous montre à quel point la valeur subjugue l'avidité et sous-tend la propriété privée, la corruption, les trafics clandestins, la merchantilisation et l'économie informelle. La propriété publique universelle est impossible mais encore plus impossible avec un système qui conduit indubitablement au capitalisme sauf à créer des coopératives de libre échange et de libre coopération gratuite où, sur le modèle Open Source, chacun pourrait bénéficier du même meilleur produit possible et de ses améliorations qui seraient proposées et approuvées en commun par un collège d'utilisateurs exigeants supputant déjà la quasi-gratuité du système. [...]
[...] La valeur n'en est donc que symbolique et fictive puisqu'au global, il y a équilibre des comptes Ce que l'on voit nettement, c'est que la notion de valeur a corrompu les hommes, (peser le bien et le mal, c'est attribué une valeur qui découle de la connaissance). Certainement que le pêché originel d'Adam et Eve, c'est d'avoir voulu créer une valeur de toute pièce. On le voit bien aussi que la valeur est intimement corrélée avec les notions de puissance, d'injustice, d'inéquité et de mauvaise répartition historique et géographique des richesses. [...]
[...] Le coût de dépollution ne serait donc plus un problème puisqu'il n'existerait plus. Un meilleur souci du social ? L'argument de suppression des coûts et des gains, tient toujours pour le nombre d'emploi, la qualité de la formation, le temps consacré à l'apprentissage dans les entreprises, la qualité des transports en commun, le nombre d'emplois préservés lors des délocalisations, l'utilisation et la commercialisation de technologies à la fois beaucoup moins polluantes, beaucoup plus performantes et tellement plus demandeuses d'une main d'œuvre qualifiée, etc autant de choses qui sont aujourd'hui très coûteuses et qui ne permettent pas aujourd'hui d'optimiser réellement le taux de placement des chômeurs, la qualité de la formation et le nombre d'apprentis et de stagiaires. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture