« Quiconque travaille a droit à une rémunération équitable et satisfaisante lui assurant, ainsi qu'à sa famille, une existence conforme à la dignité humaine ».
Déclaration universelle des Droits de l'Homme et du Citoyen, 1948, article 23, alinéa 3.
20 % de la population mondiale se partage 80 % des richesses du monde. La faim dans le monde tue 1 personne toutes les 4 secondes, alors que la terre produit suffisamment pour nourrir 6 milliards d'êtres humains. Cette situation s'explique par un grand nombre de facteurs, mais surtout par le fonctionnement actuel du commerce international qui repose sur des rapports de force qui ne sont pas à l'avantage des producteurs.
Selon l'association Artisans du monde, « le commerce équitable est un partenariat commercial fondé sur le dialogue, la transparence et le respect, dont l'objectif est de parvenir à une plus grande équité dans le commerce mondial. Il contribue au développement durable en offrant de meilleures conditions commerciales et en garantissant les droits des producteurs et des travailleurs marginalisés, tout particulièrement au Sud de la planète. »
L'article 23 de la Déclaration universelle des Droits de l'Homme et du Citoyen n'est pas appliqué à tous. En effet, les grandes entreprises mondiales, telles que les firmes multinationales, profitent des avantages des pays plus pauvres. Ainsi, le fossé entre pays riches et pays pauvres s'accroît et la mobilisation grandissante du consommateur pour offrir de plus grandes chances aux pays dits « du Sud », a poussé à une aspiration pour le « commerce éthique ».
Le commerce équitable est une forme de commerce où le consommateur accepte d'acheter un produit qui intègre, dans sa conception et dans son prix, des critères humains et environnementaux. En d'autres termes, les acheteurs « occidentaux » acceptent de payer plus cher des produits de consommation courante pour assurer une juste rémunération des producteurs, pour leur permettre de satisfaire leurs besoins élémentaires : santé, logement, éducation... De plus, le commerce équitable s'est fixé comme buts de garantir le respect des droits fondamentaux des personnes (refus de l'exploitation infantile), de protéger l'environnement et de proposer aux consommateurs des produits de qualité supérieure (...)
[...] Malgré leur différence de milieu, elles ont appris à vivre ensemble, à gérer des conflits, des profits et parfois des absences de commande. De plus, ces femmes sont aujourd'hui reconnues, voire admirées dans leur quartier. Nous avons donc pu constater les effets positifs du commerce équitable sur les populations du Sud. Pauvres et non reconnues auparavant, elles ont aujourd'hui recouvré un peu de leur dignité, peuvent vivre dans de meilleures conditions. Mais, face aux populations du Nord, elles restent quand même en retrait dans le marché mondial. C'est pour cela que le commerce équitable est une notion critiquable. [...]
[...] Grâce au commerce équitable, les petits producteurs peuvent vivre de leur travail. Il y a une diversification de la production et un accent particulier est mis sur l ‘apprentissage de la protection de l'environnement. Les femmes peuvent aussi s'exprimer et gagner leur propre argent, les enfants peuvent aller à l'école, la population a accès aux soins médicaux. Quand un consommateur achète du café équitable, il permet à des milliers de personnes dans les pays en voie de développement d'accéder à une vie meilleure grâce au prix juste du commerce équitable Blanca Rosa Molina, productrice de café de l'union des coopératives Cecocafen au Nicaragua. [...]
[...] On peut donc voir que ce sont tout de même les Européens qui agissent le plus dans ces organisations. Il apparaît donc que, des trois pôles de la Triade, seule l'Europe porte un intérêt réel et sincère au commerce alternatif. b. A l'échelle européenne. L'Europe se retrouve alors sur le devant de la scène en ce qui concerne l'implication dans le commerce équitable. En effet, l'Europe s'intéresse de près à cette forme de commerce, les citoyens européens étant plus réceptifs à cette nouvelle forme d'échange. [...]
[...] Les différents niveaux du commerce équitable. Remettre l'économie au service de l'humain, telle est la devise du commerce équitable. Cette ambition grandissante dans la plupart des esprits occidentaux a poussé les défenseurs de cette nouvelle forme de commerce à s'organiser en réseaux, labels et autres associations. Dans cette partie, nous suivrons un plan allant d'une échelle planétaire à une échelle qui est plus proche de nous, l'échelle régionale. Cet axe sera orienté principalement autour du label Max Havelaar FranceII, celui-ci étant tout simplement le plus présent et surtout le plus précis quant au commerce équitable. [...]
[...] Ceux-ci avaient un peu mauvaise conscience en se rendant en voiture à Auchan. Ils savaient que, d'une part, cela ne favorise pas leur coopérative, les paysans au marché ou encore les commerce de proximité et que, d'autre part, ils faisaient tourner la grande distribution avec toutes les conséquences que cela implique : déshumanisation, impact écologique (automobile obligatoire pour y aller, transport routier, flux tendus, agriculture intensive). Ils savaient aussi très bien que ce type de distribution dans les pays riches est la cause de bien des maux dans les pays du Sud. [...]
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