Phillips a mis en relation les salaires et le chômage. Selon lui, plus les salaires seraient élevés, plus le chômage serait faible ; plus les salaires seraient peu coûteux à l'entreprise, plus le chômage aurait tendance à se réduire.
[...] Un rejet des théories libérales à travers 1. La critique de Friedman Ce n'est pas une critique qui rejette totalement le principe de la courbe de Phillips. Les monétaristes de Friedman reconnaissent d'ailleurs une certaine pertinence au principe de Nairu qui est assez proche pour eux du concept de taux de chômage naturel qui découlerait du système walrasien si on prenait aussi en compte les contraintes réelles qui existent sur le marché du travail. Pour Friedman, sur le court terme, ce principe peut créer une illusion monétaire Par exemple, si l'Etat lance une politique de création monétaire, cette dernière peut momentanément créer l'illusion pour les agents économiques de la progression de leurs pouvoirs d'achat, illusion qui momentanément peut soutenir la consommation et favoriser l'embauche. [...]
[...] Entre salaires et chômage, la relation de Phillips au vu de 1. Le constat établi par Phillips Phillips a établi une analyse de la relation entre salaires et chômage à partir des séries statistiques sur l'économie britannique de 1861 à 1957, étude publiée en 1958. Cette étude semblait montrer que lorsque le taux de chômage est faible, les hausses de salaires sont importantes et inversement, lorsque le taux de chômage est fort, il y a stagnation voire baisse des salaires. [...]
[...] Introduction Phillips a mis en relation les salaires et le chômage. Selon lui, plus les salaires seraient élevés, plus le chômage serait faible ; plus les salaires seraient peu coûteux à l'entreprise, plus le chômage aurait tendance à se réduire. Les libéraux envisagent la possibilité de baisser les salaires pour permettre aux entreprises d'augmenter leurs effectifs, leur main-d'œuvre, condition qui permettrait de réduire le chômage. Pourtant, le chômage existe aussi si les salaires sont élevés. Au vu de l'expérience historique des pays industrialisés, l'action à la baisse sur les salaires conduit-elle au chômage ? [...]
[...] L'intersection des deux courbes présente le Nawru. II. Une théorie fortement controversée au vu de A. Un principe acceptable dans la théorie keynésienne puisque 1. Contraire à certains prémices néoclassiques La lecture néoclassique est difficilement compatible avec la courbe de Phillips puisque pour les nouveaux classiques, les salaires bas correspondent à une situation favorable pour l'embauche et dès lors un chômage faible, voire le plein-emploi ; en sens inverse, les salaires élevés sont rédhibitoires à l'embauche Une certaine conformité avec l'approche keynésienne Pour Keynes, inflation et chômage ne peuvent coexister. [...]
[...] Sources - Théories économiques de Marc Montoussé, éd. Bréal ; - Dictionnaire d'histoire, économie, finance, géographie de F. Teulon, éd. PUF ; - Dictionnaire de l'économie A-Z de Pierre Bezbah & Sophie Ghérardi, éd. Larousse Le Monde ; - Précis de l'économie, éd. [...]
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