Le 22 juin dernier, le président de la République a annoncé, devant les députés et sénateurs réunis en Congrès à Versailles, le lancement d'un emprunt national pour financer les priorités stratégiques de la France. Cette mesure fait débat : pour certains l'emprunt risque de creuser les déficits, alors que pour le gouvernement, elle constitue un moyen de relance de la croissance en privilégiant les secteurs d'avenir. Les deux anciens ministres qui coprésident la commission chargée de réfléchir sur les investissements financés par le grand emprunt pour « les domaines moteurs ».
Historiquement, au début de la cinquième république, il y a eu le premier plan « Pinay » en 1952 qui était assortit d' une indexation sur l'or et d'une amnistie fiscale, l'objectif était de faire revenir les capitaux expatriés, et ensuite un second plan « Pinay » mis en place en 1958 lors de la guerre d' Algérie qui bénéficiait d' une indexation sur la pièce d'or de 20 francs et d' une exonération sur les droits de mutations.
Le record absolu du plus haut taux nominal revient au « Delors de 1981 » qui a été de 16,75% lors du plan de relance censé contribuer au nouveau président de l'époque François Mitterand.
Il y eu d' autre emprunt connu par exemple le « Giscard 7% » de 1973, indexé sur le lingot d' or, ainsi que le « Mauroy 10% » de 1983 obligatoire pour les contribuables payant plus de 5000 francs d' impôt sur le revenu a l'époque.
Enfin, l'un des seuls emprunts qui a su tirer quelques avantages a été celui d' Édouard Balladur en 1993 dont l'espoir de collecte étant estimé à 40 milliards de francs, ils en ont donc tiré finalement trois fois plus, 110 milliards de francs.
C'est pourquoi on se pose la question sur la légitimité de cet emprunt, et on peut se demander est-ce que cet emprunt va relancer l'économie française comme, le gouvernement l'espère, et l'assure tant ?
[...] Vidéos Lionel Ragot, professeur de finance publique et de dynamique de long terme à l'université de Lille 1. [...]
[...] Relance à la Keynésienne : Les adaptes de Keynes, ont prétendu qu'un dollar dépensé par l'Etat créé plus de richesse que le même dollar dépensé par le secteur privé : c'est la fameuse théorie du multiplicateur keynésien propos de Florin Aftalion, professeur de l'ESSEC, article dans le Figaro du 22 novembre. Le seul moyen selon Keynes de sortir d'une situation de crise, c'est une intervention de l'Etat dans l'économie : investir maintenant pour collecte plus après. C'est l'effet de levier : rentabilité financière d'un recours plus ou moins important à l'endettement, à partir d'une rentabilité économique donnée. [...]
[...] En mars 2009, on compte 1121 milliards d'euros pour la dette de l'Etat. Déficit public = représente le solde budgétaire des administrations centrales et locales et de la sécurité sociale. Il devrait s'élever cette année de alors que le pacte de stabilité européen a limité ce déficit pour l'ensemble des pays de la zone euro à du PIB. Dette publique = dettes de l'ensemble des administrations publiques et collectivités territoriales et de l'organisation de la sécurité sociale. (Elle est d'environ 74% du PIB, mais atteindre les 84% en 2010). [...]
[...] Nous avons considéré que les lignes TGV, les autoroutes, le canal Seine- Nord, les ponts ou le chemin de fer entre Lyon et Turin ne représente pas assez d'innovation pou répondre à l'exigence demandée ».De plus, selon Le Monde du 17 du même mois, les diverses infrastructures françaises sont assez bien développées, et les reprendre en compte dans le grand emprunt pour les refinancer serait en quelque sorte une perte. Le grand emprunt, par quels financements ? Cette initiative de ce grand emprunt soulève des deux interrogations sur le plan financier : la première sur le montant de l'emprunt et la deuxième sur les modalités de collecte. Le montant de cet emprunt est déterminant pour que l'état puisse créer un environnement favorable à ces futurs investissements et pouvoir, espérer leurs rentabilités. [...]
[...] Le grand emprunt, pour quel avenir ? Suite au débat sur les priorités à choisir et sur le montant de cet emprunt. L'opinion publique et l'opinion politique s'interrogent quant au bien fait de cette mesure. En effet, on peut se poser la question sur les divers impacts économiques que ce projet va engendrer. L'effet du grand emprunt sur la dette, est il source d'inquiétudes ? Pour pouvoir mieux comprendre certaines visions économiques, il est nécessaire de faire la distinction entre les quatre termes suivants, et cela grâce au volume numéro 353, de la revue politique : Regards sur l'actualité. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture