ENRON, WORLDCOM, XEROX, VIVENDI UNIVERSAL, PARMALAT, ... Ces scandales financiers constituent à l'évidence des contre-exemples de Bonne Gouvernance d'Entreprise. Ces « affaires » aux conséquences économiques et sociales considérables ont engendré une crise de confiance qui a, d'une part, ébranlé l'ensemble de l'édifice économique et financier et, d'autre part, montré la nécessité de revoir les mécanismes de régulation et de contrôle à tous les niveaux.
Toutefois étant donné que nous vivons dans un monde déjà régit par tant de lois, de procédures administratives et de surveillances diverses, comment les acteurs de ces scandales arrivent-ils à exploiter les failles (car quel que soit le système, il sera toujours possible de trouver des failles) ? Comment prévenir ce genre de comportements et comment s'en prémunir ? (...)
Plan
Introduction
I) La gouvernance d'entreprise
II) Ethique
III) Responsabilité sociale
IV) Développement durable
Conclusion
[...] Le système communautaire de management environnemental et d'audit (EMAS) ISO 19000 est une autre approche facilitant la responsabilité sociale des entreprises. Celui-ci encourage les employeurs à mettre en place de leur propre initiative, à l'échelle d'un site ou de l'entreprise, des systèmes de management environnemental et d'audit promouvant une amélioration continue des performances en matière de protection de l'environnement. Leurs objectifs de protection de l'environnement sont rendus publics et validés par des organismes accrédités. Les entreprises sont aussi conscientes des perspectives que leur ouvre une amélioration de leurs performances environnementales et s'attachent à en tirer systématiquement profit. [...]
[...] C'est-à-dire une entreprise responsable sur tous les plans du développement durable, ce qui implique la maximisation de la richesse de l'entreprise tout en respectant les salariés, l'environnement, les ressources que l'entreprise utilise et les investisseurs. Aujourd'hui, la gestion de l'entreprise n'a donc plus comme unique préoccupation l'actionnaire mais l'ensemble des parties prenantes. Respecter l'environnement se traduit par la prise en compte de l'environnement dans lequel évolue l'entreprise. Le respect des salariés entraîne une attention particulière à apporter en termes de gestion de carrières et de motivation. Le respect des principes du développement durable ne peut pas être obtenu par le seul respect d'impératifs économiques. [...]
[...] C'est au dirigeant que revient la décision finale d'entreprendre une telle stratégie, sans exclure bien sûr les attentes des actionnaires. Cependant cette stratégie est à manager avec précaution et cohérence. CONCLUSION Les difficultés auxquelles ont été confrontées récemment certaines entreprises ou administrations soit dans des payés développer ou non , de même que les désordres financiers ainsi que les situations conflictuelles entre les dirigeants et les parties prenantes. Ces différentes situations nous conduisent à réfléchir sur l'évolution de la gouvernance dans les organisations et sur la question de l'éthique et de la responsabilité sociale des entreprises (RSE) dans les prises de décisions , la gestion des activités ,et la création d'un environnement économique et réglementaire stable, la promotion de la concurrence, l'existence de règles exécutoires et appliquées de manière impartiale ainsi que la transparence et la responsabilité dans la gestion des ressources publiques sont des conditions nécessaires à un développement durable. [...]
[...] Chacun de part sa spécialisation trouve sa place dans les relations économiques et sociales en tant que producteur d'une tâche qui lui est propre. L'entreprise acteur géographique et écologique. L'entreprise est présente sur un territoire dont les limites sont définies par celles de ses fournisseurs, ses clients, son (ou ses) site de production et ses employés. L'entreprise est ainsi engagée dans la société au sens large : dans les champs de l'économie (croissance, emploi, compétitivité), de l'écologie (protection de l'environnement) et du social (mode d'organisation du travail, relation du travail, respect des droits du travail). [...]
[...] La morale définit des principes formels et impératifs qui s'imposent aux personnes physiques et morales. La déontologie Elle est constituée de «l'ensemble des règles professionnelles visant à respecter l'intérêt des clients et des confrères ». Ce terme est plus moderne et d'une portée plus limitée. Il concerne les activités professionnelles et était initialement utilisé en médecine. Actuellement, de nombreuses professions disposent d'un code de déontologie qui définit les règles professionnelles à respecter. La question éthique répond à la problématique du bien et du juste. [...]
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