La globalisation financière trouve son origine dans la baisse des coûts de transaction mais plus spécifique sur le marché financier grâce à l'incorporation des nouvelles technologies de communication (NTIC), la libéralisation des mouvements internationaux de capitaux, et l'accélération des innovations financières. Elle se traduit par une augmentation des échanges internationaux d'actifs financiers intégrés au niveau mondial et une interdépendance accrue des économies mondiales.
Les instabilités financières remettent-elles en cause les avantages de la globalisation financière ?
Problématique : Les instabilités financières remettent-elles en cause les avantages de la globalisation financière ?
1) La globalisation financière offre des opportunités de croissance.
2) Le sytème financier est devenu plus instable
[...] Grâce au marché financier (la Bourse), les entreprises ont pu financer leurs investissements en vendant des actions et des obligations aux ménages. Cette désintermédiation a été initiée par les pouvoirs publics qui souhaitaient favoriser un mode de financement des investissements non inflationniste. Elle a été stimulée par les banques qui ont multiplié les innovations financières (ex : SICAV, FCP ) afin de faciliter l'accès de leurs clients à la Bourse. Dans ce contexte, le développement de la sphère financière (celle qui concerne les capitaux) est sans commune mesure avec celui de la sphère réelle : 1200 milliards de dollar échangés sur le marché des changes milliards de dollars d'exportations mondiales La globalisation profite à l'ensemble des agents En effet, l'Etat profite des marchés financiers (la dette française étant détenue à plus de 33% par des étrangers) donc les Etats peuvent également tirer un bénéfice de cette globalisation ( les Etats ont la possibilité de financer une partie de leur déficit budgétaire par des capitaux étrangers (permet de financer le déficit sans provoquer d'augmentation excessive des taux d'intérêt à long terme) ; ménages : permet de favoriser leur épargne : toute augmentation de la Bourse entraîne une augmentation de la valeur des actifs financiers donc une augmentation de leur patrimoine. [...]
[...] Des mesures plus drastiques sont à envisager, telles qu'une taxe sur les mouvement de capitaux à terme et plus généralement pour décourager l'endettement en devises étrangères. La Taxe Tobin en est un exemple : taxe inférieure à appliquée à chaque transaction pour éviter les investissements à très court terme purement spéculatifs. Le Chili mène depuis 1991 une politique qui s'inspire de ce principe. L'importation de capitaux y est conditionnée par un dépôt non rémunéré pour une durée d'un an dont le montant est proportionnel à l'argent placé dans le pays. [...]
[...] La globalisation financière est-elle un facteur de développement ? Introduction Définition : La globalisation financière trouve son origine dans la baisse des coûts de transaction mais plus spécifique sur le marché financier grâce à l'incorporation des nouvelles technologies de communication (NTIC), la libéralisation des mouvements internationaux de capitaux, et l'accélération des innovations financières. Elle se traduit par une augmentation des échanges internationaux d'actifs financiers intégrés au niveau mondial et une interdépendance accrue des économies mondiales. Problématique : Les instabilités financières remettent-elles en cause les avantages de la globalisation financière ? [...]
[...] En France, le CAC 40 a diminué de plus de moitié entre début 2000 et début 2003. Cette crise boursière de forte ampleur a provoqué une crise économique quand les entreprises se sont senties obligées d'intégrer dans leurs comptes les nouvelles valeurs des anciennes concurrentes qu'elles avaient acheté lorsque les cours étaient élevés. Elles ont alors déclaré de fortes pertes et ont réduit leurs investissements. Ex : risque pour l'entreprise lié à cette forte volatilité des cours et mauvaise information = ex : Suez = rumeur perte de contrat donc cours baisse de 17% et Alcatel a perdu 40% en quelques jours. [...]
[...] Ces achat en masse influencent le prix des actifs, validant a posteriori le comportement de spéculateurs, les confortant dans leurs anticipations, alors que c'est leur propre comportement moutonnier qui est à l'origine de l'auto réalisation de celle- ci. C'est ainsi que naissent les bulles spéculatives. Ex : les plus grandes entreprises françaises, confiantes dans la nouvelle économie s'étaient alors lancées entre 1994 et 1999 dans une série de fusions acquisitions parfois financées par l'emprunt. Les anticipations se sont retournées début 2000, provoquant une chute de longue durée des indices boursiers. [...]
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