Globalisation, mondialisation, croissance, inégalités, chômage, concurrence, spéculation, démondialisation, crise économique mondiale, délocalisation, commerce international, marchés financiers, échelles internes, échelles externes, Keynes, Perroux, loi d'Okun, Karine Berger
La globalisation se définit comme l'ouverture internationale des marchés aux mouvements de capitaux notamment. Plusieurs globalisations ont été observées historiquement : d'une part, Karine BERGER explique que la première mondialisation n'est pas un phénomène naturel puisqu'elle a été voulue par les États. D'autre part, la seconde mondialisation débute à partir de 1945, c'est-à-dire après la Seconde Guerre mondiale.
La croissance se définit selon F. PERROUX comme « l'augmentation soutenue pendant une ou plusieurs périodes longues d'un indicateur de dimension pour une nation, le produit global en termes réels ». Elle doit être distinguée des notions de développement économique et d'expansion.
Le lien entre la croissance et le volume d'emploi fut très tôt affirmé empiriquement dans les travaux de J-M KEYNES puis par l'économiste américain Arthur OKUN dans les années 1960 sous la forme de la loi d'OKUN. Cette loi tend à démontrer l'existence d'une corrélation positive entre les niveaux de croissance et d'emploi.
[...] Ainsi, la globalisation des pays est un formidable vecteur de croissance et d'emplois en raison de la spécialisation des économies des pays. Par ailleurs, la concurrence découlant de la globalisation stimule la création d'emploi et la croissance. La globalisation met en concurrence les pays pour stimuler l'emploi et la croissance Lorsque les pays sont globalisés, ils sont mis en concurrence et doivent se différencier des autres pour connaître une croissance et ne pas subir un chômage important. Ainsi, le recours à l'innovation semble plus que nécessaire pour parvenir à se distinguer. [...]
[...] Ce concept est utilisé pour désigner une limitation du libre-échange et le retour à un protectionnisme raisonné. La crise de la Covid pourrait justifier une démondialisation étant donné que cet évènement a montré les limites de l'interdépendance entre les pays (notamment avec les masques). Un retour au protectionnisme à l'image de la fabrication locale (Made in France) peut ainsi être prévisible. D'autres économistes, comme M. FOUQUIN et J. HUGOT, expliquent que la globalisation semble aller de pair avec une régionalisation des échanges (La Lettre du CEPII n°365, mai 2016). [...]
[...] La globalisation est-elle un vecteur de croissance et d'emploi ? Introduction L'économiste américain Paul KRUGMAN le reconnaît sur son blog en 2007 : « Here is the dark side of the globalisation », c'est-à-dire « le côté sombre de la globalisation ». La montée des sentiments nationaux et protectionnistes tant dans les pays développés que dans les pays en voie de développement le confirme : le phénomène de « mondialisation » actuel provoque ainsi un sentiment d'hostilité. La globalisation se définit comme l'ouverture internationale des marchés aux mouvements de capitaux notamment. [...]
[...] Par ailleurs, les échanges entre pays globalisés favorisent les effets d'apprentissage grâce à l'accès à des produits techniquement plus élaborés et sont facteurs de progrès techniques. L'économiste D. ROMER explique ainsi que le modèle du « learning by doing », équivalent français « d'apprendre sur le tas », favorise l'expérience pour permettre l'augmentation de richesses. La globalisation semble ici nécessaire puisque ces effets d'apprentissage découlent de la volonté d'imiter les pays concurrents. C'est notamment une politique industrielle qui permet de favoriser ces effets d'apprentissage. [...]
[...] Ainsi, la délocalisation due à la globalisation est nocive à l'emploi et à la croissance. Enfin, la globalisation est source de globalisation des risques, fragilisant l'emploi et la croissance. La globalisation entraîne une globalisation des risques, altérant l'emploi et la croissance D'une part, dans un contexte de globalisation financière, les marchés financiers vont être le fruit de crises financières. Les pays étant interdépendants, l'existence d'une crise dans un pays qui a un poids économique important entraîne une crise mondiale : c'est l'idée d'une globalisation des risques. [...]
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