L'épargne est au coeur du débat économique contemporain. Dans les années 80, l'épargne était jugée insuffisante et responsable de la faiblesse de l'investissement : les ménages sacrifiaient trop l'avenir par rapport au présent et la France vivait "au dessus de ses moyens". A l'inverse, dans les années 90, une diminution des comportements d'épargne était assimilée à un signe de confiance des ménages dans l'avenir et semblait indispensable à la reprise de la croissance.
Au début du XXIème siècle, les Français, peu confiants dans l'avenir, ont tendance à épargner de nouveau (...)
[...] Qui épargne et pourquoi? Il y a d'abord les ménages. Ils épargnent pour acheter des biens immobiliers afin de se loger. Ils épargnent aussi afin de se protéger contre certaines éventualités : chômage, dépenses imprévues . Ils peuvent aussi décider d'épargner pour leur retraite. Les ménages peuvent aussi choisir d'épargner pour obtenir des ressources régulières sous forme d'intérêt. Pour les économistes classiques, l'épargne s'explique par le niveau du taux d'intérêt : un taux élevé favorise l'épargne qui est alors bien rémunéré et compense le sacrifice représenté par la renonciation à une consommation présente. [...]
[...] Ce problème est aujourd'hui au cœur de l'économie française. En effet, l'inversion des flux démographiques et l'allongement de la durée de vie (et donc un vieillissement de la population) provoquent un véritable choc démographique. L'actuel régime de retraite est le système par répartition. Qu'est ce que le régime de retraite par répartition ? Ce financement des retraites se base sur la proportion du nombre d'actifs par rapport au nombre de retraités. Ce sont les actifs qui financent la retraite des plus âgés. [...]
[...] Donc par l'épargne, les ménages participent à leur expansion. Quant à la consommation : Consommation = Revenu épargne Revenu = consommation + épargne Lorsque la consommation est égale au revenu, on parle d'épargne nulle. Quand elle est supérieure au revenu, on parle de désépargne et lorsqu'elle est inférieure à celui-ci, on parle alors d'épargne. Mais, les frontières entre consommation et épargne apparaissent parfois très floues : le crédit pour l'achat de biens durables ou d'un logement est considéré comme une désépargne, il est compté avec un signe négatif, les achats de biens durables (réfrigérateur, automobile) sont comptés dans la consommation et les investissements immobiliers dans l'épargne. [...]
[...] Bibliographie Dictionnaire d'économie et de sciences sociales Jean-Yves Capul et Olivier Garnier Hatier, Paris, avril pages Au cœur de l'économie, l'épargne Alexis Petitjean Optiques économie Hatier, Paris, janvier 1993 Epargne et investissement Que sais-je ? Michel Refait Presses Universitaires de France Paris pages Alternatives économiques 211 Février 2003 www.insee.fr Encyclopédie Microsoft® Encarta® 2003. 1993-2002 Microsoft Corporation. [...]
[...] Interrogeons nous maintenant sur l'évolution et les enjeux de l'épargne des Français depuis 1999. En effet, grâce à ces différentes statistiques, on peut apprécier le taux d'épargne des ménages français par rapport à leurs voisins européens et américains : *prévisions Source : OCDE Les statistiques présentées dans ce tableau correspondent au taux d'épargne net des ménages, c'est-à-dire que de leur épargne brute est retranchée leur consommation de capital fixe (usure du capital détenu par les ménages et les entrepreneurs individuels). [...]
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