Les nombreuses grèves ont amorcé un récent débat sur l'évolution du pouvoir d'achat des salariés. Cette dissertation est l'occasion de reprendre la question de l'évolution de la structure des revenus en France.
[...] Cette croissance a été soutenue tout au long de la période par une hausse sensible du Smic. Le salaire moyen des ouvriers à temps complet et, dans une moindre mesure, celui des cadres, évolue plus favorablement que celui des autres catégories socioprofessionnelles. L'écart de salaire entre hommes et femmes se réduit lentement mais régulièrement. C'est souvent dans les secteurs d'activité où les réductions d'effectifs s'accompagnent d'une montée en qualification de l'emploi, notamment dans l'industrie, que la hausse moyenne des salaires est la plus forte. À l'opposé, dans le tertiaire, secteur créateur d'emplois, elle est plus modérée. [...]
[...] Les de Français les plus modestes vivaient avec moins de 780 euros par mois, tandis que les aux plus hauts revenus pouvaient compter sur euros au moins. [...]
[...] À l'opposé, une personne sur dix vit avec un niveau de vie supérieur à euros par mois. Avec ou sans enfants, les couples ne percevant qu'un seul Smic font partie des les plus modestes de la population. Au niveau de la Nation, la masse des ressources disponibles de l'ensemble des ménages est mesurée par le revenu disponible brut des ménages (RDB). Ce dernier prend en compte l'ensemble des revenus d'activité et de la propriété (le revenu primaire des ménages), duquel on soustrait les prélèvements (impôts et cotisations) et auquel on ajoute les prestations sociales. [...]
[...] De ce fait peut on penser que le chômage et l'évolution de l'emploi ont une conséquence sur le niveau de vie II - Les conséquences du chômage et de l'évolution de l'emploi sur le niveau de vie. La pauvreté monétaire touche moins les actifs que les inactifs : au seuil à des personnes actives ont un niveau de vie inférieur au seuil de pauvreté alors que des inactifs sont dans cette situation. Parmi les actifs, le risque d'être pauvre est cinq fois moins élevé pour les actifs occupés que pour les chômeurs. [...]
[...] D'un point de vue global, les inégalités de revenu salarial ont légèrement augmenté jusque dans les années 90 avant de se stabiliser, voire de diminuer quelque peu. Ces inégalités proviennent, dans des proportions équivalentes, des écarts de salaire journalier et des écarts de durée de paie. Mais ce profil général masque en fait des situations assez différentes. Les inégalités ont par exemple augmenté chez les jeunes et chez les ouvrières. Dans ces deux cas c'est le nombre de jours rémunérés qui est en cause. [...]
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