La France et l'Allemagne, en tant que membres du Marché Commun européen, ont de nombreuses similitudes sur le plan institutionnel : les deux pays adhèrent aux mêmes principes de libre échange qui régissent l'Union Européenne ; et obéissent au droit communautaire européen.
Ainsi, les diverses institutions européennes s'avèrent être un soutien pour la croissance économique de ces deux pays : France et Allemagne bénéficient des multiples aides européennes à l'aménagement du territoire, ce qui leur permet de réduire les disparités géographiques en terme d'infrastructures et de niveau de vie, qui sont des menaces pour la croissance tant en France qu'en Allemagne. En effet, c'est en partie grâce aux subventions de l'Europe que l'Allemagne a pu réduire les écarts Est-Ouest après la réunification. De même, par ces subventions la France lutte progressivement contre la centralisation sur l'Île-de-France. Ce sont aussi les États français et allemand qui ont contribué et contribuent encore fortement à faire de leurs réseaux d'infrastructure les plus denses d'Europe. Les réglementations européennes contribuent également au respect de la concurrence dans les deux pays, en imposant des règles strictes pour garantir la libre fixation des prix. Sur le plan monétaire, la BCE met en place une politique monétariste qui donne une ligne directrice aux pays membres de réduction de l'inflation. Bien que perçue comme un frein à la croissance pour certains, cette politique s'est aussi révélée porteuse de croissance économique dans de nombreux cas.
[...] Par exemple, la loi peut imposer, en raison de l'intérêt général, des restrictions au propriétaire (exemples : les règlements d'urbanisme, le contrôle des loyers . Il existe aussi des limites conventionnelles : des copropriétaires peuvent accepter de limiter leur droit de propriété respectif. La propriété est donc un droit absolument reconnu par la législation française. Il en est de même des contrats. Selon the Economist Intelligence Unit, les contrats sont sûrs en France L'État ne freine en rien les libertés des individus dans ces domaines. [...]
[...] Note de l'Allemagne : 9/10 ; Note de la France : 9/10 Croissance du PIB et du PIB/tête Pour comparer le niveau de richesse entre deux pays, il convient d'étudier deux types de statistiques : il faut calculer le PIB de la même manière dans tous les pays et corriger les PIB par tête obtenus par l'étude des différents niveaux de prix. La comparaison de deux pays qui se situent au voisinage de la moyenne européenne tels que la France et l'Allemagne est donc très difficile. En effet, la moyenne européenne renvoie à de fortes similarités de richesse entre les pays européens. [...]
[...] L'Allemagne ayant misé sur une compétitivité structurelle, fondée sur la qualité des produits, elle doit accorder une importance majeure à l'innovation et par là même à la recherche et développement (voir graphique : l'Allemagne a toujours accordé et accorde encore une part plus importante de son PIB à la R&D et aux dépenses en TIC. En France, Plusieurs milliers d'entreprises consacrent une part significative de leur budget (globalement du CA) à organiser une recherche pour laquelle travaillent plus de chercheurs. Mais cet effort est très inégalement réparti selon les secteurs et les dimensions des entreprises. L'Allemagne est une économie libérale de marché particulièrement contrôlée : elle est régulée et protégée par un État providence ambitieux qui intervient pour corriger les mécanismes de marché. [...]
[...] Immigration France : a toujours été un pays d'immigration jusque dans les années 1970. Celle-ci permettait l'immense effort de reconstruction entrepris après la guerre ; aujourd'hui l'immigration se heurte à de nombreuses polémiques. Elle ne contribue en outre plus à la fécondité de la France. Allemagne : plus de 7 millions d'étrangers vivent en Allemagne soit de la population allemande. De nombreux efforts ont été réalisés depuis plus d'une décennie pour favoriser l'intégration des immigrés afin de favoriser le dynamisme de l'Allemagne. [...]
[...] Concernant l'Allemagne, on peut considérer que ce pays est en train de passer d'un modèle social-démocrate à un modèle européen continental, ceci s'expliquant par les changements liés à la mondialisation notamment en ce qui concerne la protection sociale. La situation de l'Allemagne est cependant à part. En effet, on ne peut véritablement parler de l'Allemagne comme pays uni qu'à partir du 9 novembre 1989 avec l'effondrement du mur de Berlin, signe avant-coureur de la chute du bloc soviétique le 25 décembre 1990. Aujourd'hui encore, les restes de la séparation RFA/RDA demeurent et se font sentir d'un point de vue économique. [...]
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