Du fait de sa persistance à des niveaux élevés le chômage (9,9 % en France) est un problème central de nos économies. Du fait de son caractère social, il est au centre des débats politiques.
8,3 % de la population active occupée (1,9 millions de personnes) travaillent dans le cadre des dispositifs ciblés de la politique de l'emploi tandis qu'environ 10 millions de salariés sont dans le champ des allègements de cotisations patronales destinées à soutenir l'emploi.
Si les politiques de l'emploi relève concrètement bien plus souvent de l'intuition voire de l'électoralisme, elles ne sont pas dénuées de fondements théoriques.
[...] Des circonstance économiques changeantes requièrent une politique économique souple et il est impossible de dire d'avance quelles seront les politiques appropriées Le fait qu'aucun gouvernement ne peut rester les bras croisés devant de sa population active inemployée Stiglitz. II) Le travail : un bien pas comme les autres : fondements des politiques structurelles . Le travail n'est pas un bien échangeable comme n'importe quel autre en cela qu'il implique des personnes. De ce fait, le marché du travail est plus un système de relations sociales qu'un marché. Ce sont donc des rigidités institutionnelles qui vont expliquer l'atypisme du marché si on peut encore l'appeler ainsi- du travail. [...]
[...] Théorie classique et chômage frictionnel théorie du job search d'Edmund PHELPS 1970 / RUEFF L'intervention publique peut chercher à faciliter la recherche d'emploi pour réduire la durée du séjour au chômage ex : augmentation des ANPE, des cabinets de recrutement ou des cabinet d'outplacement lors de plan de sauvegarde de l'emploi ou faire baisser le salaire de réservation en réduisant le montant et la durée des indemnisations de chômage mais il est aussi un revenu Insuffisance de la demande effective L'offre de travail est une donnée et non une variable d'ajustement : personne ne se retire du marché du travail lorsque les salaires sont faibles car tout le monde doit travailler pour vivre (courbe d'offre de travail coudée). Selon Keynes et à sa suite les keynésiens, le chômage n'est pas dû à un mauvais fonctionnement du marché du travail. Le niveau d'emploi dépend des anticipations des entrepreneurs sur la demande. Si la demande effective (au sens anticipée) est faible, les entrepreneurs fixeront un niveau de production faible et toute la population active ne trouvera pas forcément d'emploi. En conséquence, le niveau d'emploi peut ne pas correspondre au niveau du plein emploi. [...]
[...] Les théoriciens du déséquilibre (Clower, Leijonhufvud Malinvaud) ont mis cela en évidence dans les années 60s en caractérisant le type de chômage en fonction de la situation sur le marché des biens. On définit alors deux secteurs : un secteur où le chômage est classique et l'autre où le rationnement de l'offre induit du chômage keynésien. Cette et Taddei ont en 1988 montré qu'il existait des interactions entre les deux secteurs et que l'existence d'un chômage mixte justifiait des politiques économiques différenciées. Il s'agira alors de redéployer les dépenses publiques sur le secteur keynésien tout en réduisant les coûts de dans le secteur classique. [...]
[...] Quels sont les fondements de l'intervention publique sur le marché du travail ? Du fait de sa persistance à des niveaux élevés le chômage ( en France) est un problème central de nos économies. Du fait de son caractère social, il est au centre des débats politiques de la population active occupée millions de personnes) travaillent dans le cadre des dispositifs ciblés de la politique de l'emploi tandis qu'environ 10 millions de salariés sont dans le champ des allègements de cotisations patronales destinées à soutenir l'emploi. [...]
[...] Conclusion : Cependant l'influence des facteurs institutionnels doit être relativisée d'un point de vue théorique (ie apport des modèles d'appariement) et d'un point de vue empirique notamment quant on cherche à expliquer les différences entre les USA et l'Europe. Blanchard et Fitoussi (1998) ont montré que l'augmentation du chômage en France est plus dû à une demande insuffisante (et donc croissance faible) qu'à une hausse du taux de chômage structurel. Il convient de rappeler que la meilleure politique de l'emploi est la politique de croissance, d'une croissance durable. Les théories de la croissance endogène corrobore les derniers éléments évoqués : la politique de la formation est essentielle. [...]
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