Après la crise économique et financière de 2008, les chiffres du chômage tombent. Selon « alternatives économiques », 9,8% de la population active pour la France, 9,7% pour les Etats-Unis, 5,1% pour le Japon, 7,1 pour l'Allemagne et 19,9% pour l'Espagne. Ces chiffres alarmants traduisent une violente crise de l'emploi qui touche la quasi-totalité des pays du Monde, il en découle bien sûr comme pour la finance, des attentes de réformes. Une des principales composantes du travail est la flexibilité qu'on retrouve sous plusieurs formes sur le marché du travail, celle-ci a un impact direct sur la compétitivité des entreprises et sur la condition de travail et de vie des salariés : elle est donc à employer avec précaution. Est-ce qu'elle pourrait être une solution à la crise de l'emploi ?
[...] Nous étudierons dans cette partie deux modèles antagonistes européens : l'anglo-saxon et le suédois, suivi par le cas français et pour finir, le moins critiqués : le danois. Le modèle suédois répudie la flexibilité quantitative qu'elle soit interne ou externe, car il y a un principe de codétermination de l'entreprise entre les syndicats et le patronat. Ainsi, les procédures de licenciements sont lourdes et les recours aux contrats à durée déterminée, rares, car lui aussi est extrêmement réglementé. Les licenciements collectifs nécessitent un accord des syndicats. [...]
[...] Ces programmes ont un effet de dissuasion, ce qui pousse les gens à retrouver rapidement un travail, les programmes ne leur laissent pas le temps de chercher donc l'obtention d'un emploi a rarement lieu durant cette période, mais plutôt après la formation qui a revalorisé le travailleur. Ce modèle pour le moins attirant n'est malheureusement pas applicable à toutes les économies, car ses origines s'inscrivent dans des accords syndicats/patronat qui ne sont pas possibles partout. La flexibilité à des conséquences économiques et sociales importantes. Nous allons traiter des éventuelles relations qui existeraient entre chômage et flexibilité, puis de ce que la flexibilité apporte à l'entreprise,et enfin les conséquences sociales qu'elle induit. [...]
[...] Pour les flexibilités quantitatives internes et salariales, les syndicats sont là pour lutter contre, dans la plupart des pays. On peut le comprendre par le fait que la première oblige les salariés à faire des concessions sur sa vie personnelle pour son entreprise sans contrepartie, et pour la deuxième, la mise en concurrence des différents salariés pourrait créer des climats de tensions qui rendraient leurs emplois insoutenables, tout ça pour obtenir des bénéfices, toujours plus de bénéfices qui ne leur profitent pas forcément. [...]
[...] Cette flexibilité peut prendre 3 formes. Il peut y avoir des variations de la durée autour d'une moyenne , sur n'importe quelle période, une souplesse donnée par les congés ou par des jours mobiles de congé, ou encore une utilisation de formules possible de travail posté avec un nombre donné d'équipes qui peuvent être permanentes de jours, de nuits, de week-end Les employeurs souhaiteraient arriver à une durée de travail annuelle qu'ils pourraient moduler en fonction des périodes de forte ou faible demande dans la limite du possible. [...]
[...] Sur le marché du travail, on trouve différents types de flexibilité. On a deux groupes, la flexibilité externe et la flexibilité interne. On retrouve en premier plan la flexibilité quantitative externe. Durand l'après-guerre, la forte croissance faisait que l'offre accrue d'emplois motivait les entreprises à conserver leurs employés et qu'une montée du syndicalisme eu lieu. La sécurité de l'emploi avec l'aide de contrats de travail et l'augmentation du salaire en fonction de l'ancienneté y participe. Néanmoins, ces avancées sociales et entrepreneuriales pouvaient constituer une entrave pour l'entreprise, car les procédures de licenciements s'alourdissant, la réponse aux fluctuations de la demande se compliquaient. [...]
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