flexibilité, favorable à l'emploi, rentabilité des entreprises, chômage, crise économique, baisse de l'employabilité, précarité
Le monde actuel est plongé dans une crise économique depuis déjà plusieurs années. Mais elle touche à ce jour de plus en plus de pays et menace ainsi les emplois des travailleurs du monde entier. Ces contrats qui lient l'employeur à son salarié sont donc de plus en plus instables où en France près d'un Français sur dix est au chômage. Dans une situation pareille, on va chercher des solutions pour remédier à ce problème qui prend de plus en plus d'ampleur. La flexibilité, une politique de gestion de la main-d'œuvre mise en place dans les entreprises afin d'adapter la production et l'emploi correspondant aux évolutions rapides de la demande, peut faire partie d'une des solutions.
[...] La flexibilité quantitative externe, qui suppose d'adapter le nombre de travailleurs aux variations de la demande, va favoriser le chômage lorsque la demande est en baisse. En limitant les freins aux licenciements et en facilitant le recours aux CDD (Contrats à Durée Déterminée) et donc aux contrats atypiques, les travailleurs seront confrontés à des emplois de plus en plus instables. De plus, pour les employés déjà présents dans l'entreprise, cela va se traduire par une baisse de la motivation, car va se développer un sentiment d'incertitude quant à la probabilité de conserver son travail. [...]
[...] La flexibilité des effectifs par des contrats à durée déterminée (CDD, intérimaires, apprentis, etc.) est il faut l'admettre, des emplois précaires, mais ont tout de même des aspects positifs. Tout d'abord, ils permettent aux entreprises d'embaucher plus de main-d'œuvre et donc de générer plus d'emplois, car ce sont des contrats qui sont de courte durée. On a donc un turn-over très important, car les salariés se succèdent très rapidement. Cet emploi précaire occupé est aussi une voix vers un emploi plus stable grâce à l'expérience professionnelle acquise. [...]
[...] Ils ont une plus grande flexibilité du travail que l'Europe et les salaires varient en fonction de la conjoncture. Bien évidemment, la flexibilité des salaires s'accompagne également du coût du travail non qualifié qui a tendance à baisser, la main- d'œuvre est très mobile, les emplois atypiques sont nombreux. On constate parallèlement un taux de chômage beaucoup plus faible qu'en Europe et qui suit une tendance à la baisse. Comme il a été énoncé précédemment, la mobilité des travailleurs favorise aussi l'emploi. [...]
[...] Pourtant la flexibilité des salaires est pour les libéraux la solution au chômage. Mais il faut prendre en compte les effets négatifs qu'elle peut entraîner. Au lieu de diminuer ses coûts salariaux, l'entreprise va plutôt devoir faire face à une forte baisse de la demande et de son activité. Évidemment c'est une conséquence à prendre uniquement pendant les périodes creuses puisque dans le cas contraire, on va plutôt vers une augmentation des salaires grâce à des primes, etc. Mais, malgré tout, la flexibilité de salaires traduit une fragilisation du salariat. [...]
[...] Pour conclure, on ne peut pas affirmer que la flexibilité est toujours favorable à l'emploi. Certes, un marché du travail flexible permet de s'ouvrir à plus de possibilités et donc offre plus d'emplois, mais c'est avant tout un marché inégal, qui a généralement tendance à toucher le même type d'individus. De plus, la montée de la flexibilité n'a permis dans aucun pays, même le plus libéral, d'éliminer totalement le chômage. Au contraire, en période de récession, la flexibilité va plus augmenter le nombre de chômeurs plutôt que le diminuer. [...]
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