Le courant néoclassique fait partie du courant libéral. C'est un courant marginaliste qui étudie le comportement humain sous forme d'équation en admettant un certain nombre d'hypothèses. Il considère que le travail est une marchandise comme les autres et que le marché du travail est en situation de concurrence pure et parfaite : homogénéité (un seul marché), transparence (...)
[...] Keynes considère que la flexibilité des salaires peut avoir un effet récessif sur la demande et peut donc provoquer une restriction de la croissance et donc de l'emploi. En effet, si on applique le raisonnement libéral d'une baisse des salaires, cela entraine donc une baisse de la demande (baisse de la consommation) puis, une baisse de la production car les entrepreneurs auront une anticipation de l'avenir peu favorable er par conséquent le niveau d'emploi va diminuer. Ainsi, la flexibilité des salaires à la baisse peut provoquer un cercle vicieux. II 3. [...]
[...] Enfin, la flexibilité entraine une hausse des emplois précaires, ce qui menace la cohésion sociale. Pour favoriser l »emploi, il n'y a pas une recette miracle. Le chômage a bien d'autres sources que les rigidités du marché du travail et la flexibilité ne peut, dans ce cas, le faire reculer. En outre, le mot fait aujourd'hui peur. On préfère parler de souplesse et on s'intéresse à la réussite de pays comme la Norvège ou les Pays Bas qui ont su inventer mon modèle hybride de flex-sécurité où le filet de protection sociale devient un élément de fluidité économique. [...]
[...] Ainsi, selon la thèse libérale, la flexibilité permet d'assurer le plein emploi. De plus, la flexibilité crée de nombreux emploi notamment grâce à la flexibilité qualitative d'externalisation. Cependant, quelques éléments de discussion nous poussent à dire que la flexibilité à des effets négatifs sur l'emploi. II Les effets négatifs de la flexibilité sur l'emploi Nous allons voir, ensuite, qu'il existe des rigidités qui empêchent la flexibilité d'assurer le plein emploi ; que Keynes contredit totalement la thèse libérale et que la flexibilité entraine une hausse des emplois précaires. [...]
[...] Dissertation d'économie Sujet : la flexibilité est-elle toujours favorable à l'emploi ? Introduction : Depuis le début des années 1980 le chômage à considérablement augmenté, et reste à un niveau élevé, en Europe en particulier, en dépit des politiques de l'emploi. Le développement de la pensée libérale ; conduit de nombreux économistes à affirmer que plus de flexibilité sur le marché du travail permettait de réduire de façon considérable ce chômage. Ils insistent sur la réactivité plus grande de l'emploi en cas de reprise économique aux Etats-Unis, pays dont la flexibilité est plus grande. [...]
[...] En effet, la flexibilité qualitative externe permet à l'entreprise de diminuer ou d'augmenter le nombre d'emplois en fonction de la demande. La flexibilité quantitative interne permet de faire varier la durée du temps de travail. De plus, la flexibilité qualitative d'externalisation permet à l'entreprise de créer des emplois en faisant appel à la sous-traitance. C'est-à-dire que l'entreprise à recourt à d'autres entreprises pour faire effectuer des tâches. Enfin, il existe la flexibilité qualitative fonctionnelle qui permet de faire apparaitre une certaine polyvalence et entraine donc une baisse des coûts de remplacement. [...]
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