Modes de coordination économique, vision néoclassique, consommateurs fixes, hypothèse d’homogénéité, facteurs de production, théorie microéconomique
Les marchés et les organisations sont considérés comme des substituts par les théories économiques contemporaines alors que dans la théorie néoclassique (de Smith notamment) on les considère comme des compléments. Coase (1937) ouvre la boîte noire des entreprises et l'analyse sans la réduire à une fonction de production. Il considère que marchés et organisations sont des substituts, car le coût de recours au marché existe : l'existence des coûts de transaction est ce qui explique la substituabilité entre marchés et organisations.
[...] L'autorité est ce qui caractérise la coordination dans l'entreprise. Alchian et Demsetz (1972) : distinguer firme et marché sur le seul fondement de l'autorité est insuffisant. Hirschman (1970) étudie plus précisément les réactions possibles face à l'autorité : exit (quitter son poste), voice (contester, se faire entendre), loyalty (accepter). On trouve des exemples de relations commerciales qui impliquent une relation d'autorité, avec des moyens de contrôle et de sanction (franchiseur/franchisé). Le concept de coûts de transaction reste peu opérationnel : certes le recours au marché n'est pas gratuit, mais comment mesure-t-on ces coûts ? [...]
[...] Firme ou marché : les modes de coordination économique Les marchés et les organisations sont considérés comme des substituts par les théories économiques contemporaines alors que dans la théorie néoclassique (de Smith notamment) on les considère comme des compléments. Coase (1937) ouvre la boîte noire des entreprises et l'analyse sans la réduire à une fonction de production. Il considère que marchés et organisations sont des substituts, car le coût de recours au marché existe : l'existence des coûts de transaction est ce qui explique la substituabilité entre marchés et organisations. [...]
[...] Il existe par ailleurs des moyens alternatifs de coordination, qui ne sont pas les prix. À propos de l'importance des institutions communautaires sur un marché on peut par exemple se référer à l'article de Richman, How Community Institutions Create Economic Advantage: Jewish Diamonds Merchants in New-York Le marché est un concept théorique qui permet de comprendre comment des agents se coordonnent grâce au prix. Toutefois les observations empiriques montrent que les marchés sont des organisations plus complexes où le prix est insuffisant pour coordonner l'ensemble des agents. [...]
[...] Ménard donne comme définition de l'autorité (Ménard, 2004) : un transfert de pouvoir de décision, de façon explicite ou implicite d'un agent ou classe d'agents à d'autres agents. Dans le marché la coopération est inconsciente alors que dans la firme elle est consciente. L'autorité est un mode de coordination d'autant plus efficace que les intérêts sont divergents et que l'information diffère. Comment s'effectue le choix entre ces deux modes de coordination ? Au début de son article, Coase se demande pourquoi les firmes existent. Cette question est légitime, car dans la théorie néoclassique, le marché est toujours le moyen le plus efficace de coordonner des agents. [...]
[...] Une entreprise a besoin de biens de consommation intermédiaires. Ex ante il faut chercher l'information pour trouver le meilleur partenaire possible, le meilleur rapport qualité-prix, prendre le temps d'élaborer et rédiger le contrat et verser des garanties (les arrhes avant la transaction). Coûts de transaction directs ex post : surveillance de l'exécution du contrat, coûts d'exécution (enforcement) pour forcer le contractuel à réaliser son contrat (frais de procédures judiciaires) et coûts d'adaptation ou renégociation (en cas de changement d'environnement ou de préférences). [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture