Le système de financement de l'économie française a connu une mutation profonde dans les années 1980 qui a permis une meilleure allocation des ressources. Toutefois, les pouvoirs publics doivent encore intervenir pour favoriser un meilleur accès aux moyens de financement disponibles et pour limiter les risques de dysfonctionnements des marchés financiers
[...] De 1981 à 1991, doublement de la part du financement par actions. La création du Second Marché (1983) et du Nouveau Marché (1996) accentuent ce phénomène. recours croissant à l'autofinancement au détriment du crédit : avec la baisse des investissements et la modification du partage de la valeur ajoutée en faveur des profits, le taux d'autofinancement des entreprises (épargne/FBCF) est passé de 56% en 1981 à 90% en 1991 puis 113% en 1994. Avantages : permet de conserver l'autonomie vis à vis des créanciers et actionnaires. [...]
[...] L'ouverture de l'économie et la politique de désinflation ont conduit les pouvoirs publics à encourager le développement des marchés financiers . Ouverture de l'économie et lutte contre l'inflation ont conduit à remettre en cause le système " d'économie d'endettement " . Ouverture économique, croissance des déficits publics et coûts de l'inflation . Années 1970-80 ont marqué une prise de conscience des pouvoirs publics de trois phénomènes aux conséquences majeures sur le système financier : développement important du commerce extérieur besoins de financement croissants pour les entreprises (croissance externe et gains de compétitivité) croissance des déficits publics et déficits répétés de la balance des transactions courantes là encore besoin de financement important et en parallèle effet de réduction de la masse monétaire (si déficit de la balance des transactions courantes alors nécessité de vendre des devises contre francs) inflation à un niveau élevé avec des coûts importants, notamment tend à décourager les agents à prêter leurs capacités de financement et réduit la compétitivité de la nation . [...]
[...] France Telecom) les épargnants : les nouveaux produits financiers améliorent le rendement des actifs + crise de l'immobilier en 1990 + mise en place des PEA (1992) pour faciliter l'épargne en direction des investissements des entreprises . d'où une financiarisation de l'épargne des ménages . permet à l'économie française de disposer de capacités de financement importantes Accroissement considérable de la capacité de financement des agents privés non financiers : passe de du PIB en 1980 à en 1990 avant de passer à du PIB en 1994. Agents qui disposent d'une capacité de financement sont les ménages et les entreprises. [...]
[...] Problèmes : cette taxe est difficile à mettre en œuvre concrètement (définition d'un mouvement spéculatif et nécessite une mise en place généralisée . le ratio Cooke de la BRI ( Banque des règlements internationaux, chargée de la surveillance prudentielle des grandes banques) pour contraindre les banques à conserver un ratio fonds propres nets/ensemble des risques encourus de au moins : contraintes de liquidités et de solvabilité pour limiter les surenchères dans la prise de risques. Mais problème des contrôles . [...]
[...] ) que sur leurs échéances (financement plus fluide car permet de passer plus facilement des titres longs aux titres courts selon les besoins : facilite transformation qui auparavant n'était réalisée que par les banques) et leurs modes d'organisation (réglementés et de gré à gré) Intégration horizontale des places financières à travers le monde : facilite les apports de capitaux étrangers (permet de devenir débiteur à moindre coût des pays où le taux d'épargne est élevé) et suppression du contrôle des changes Désintermédiation : Diminue les coûts d'intermédiation et réduit la part du crédit dans le financement (moins inflationniste) Développement de la titrisation : activité qui consiste à placer des effets à court terme renouvelables et qui donne à l'emprunteur l'assurance d'un financement à long terme (nouveau mode de refinancement pour les banques notamment) . assurant un financement moins inflationniste et plus efficient de l'économie Un financement plus fluide et moins coûteux pour une meilleure allocation des ressources a)Le développement spectaculaire des marchés financiers Marché des actions : capitalisation boursière est passée de 35 milliards de dollars en 1975 à 586 milliards en 1996 (de à du total mondial) en se concentrant sur la Bourse de Paris. Cette capitalisation représente un peu moins de la moitié du PIB français. [...]
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