Exposé sur le financement de l'économie réalisé dans le cadre de Sciences Po. Le sujet est : Financement bancaire versus financement par le marché : Les banques ont-elles encore un rôle à jouer dans le financement de l'économie ?
[...] Pour ce faire, elle est tenue de respecter un certain rapport entre ses réserves de monnaie et les prêts qu'elle consent, rapport que l'on appelle son coefficient de liquidité. Ainsi, la banque peut accorder des prêts aux agents à besoin de financement grâce aux capitaux provenant des dépôts. Ces prêts prennent la forme d'emprunts à long, moyen ou court terme que les entreprises remboursent selon les modalités prévues dans le contrat d'octroi de prêt. La banque est en outre au centre du processus de création monétaire, à la différence des marchés financiers qui ne crée pas de monnaie. [...]
[...] Dès lors, il n'y aurait nulle crainte à avoir quant à une éventuelle disparition du système bancaire, qui serait supplanté par les marchés financiers. En effet, les banques ont aujourd'hui encore un rôle à jouer dans le financement de l'économie, même s'il est moins fondamental qu'il ne l'était avant 1980. Bien au contraire, eu égard à la vague impressionnante de fusions - acquisitions de la fin du XXe siècle, ne serait-ce pas plutôt dans l'apparition de méga banques au pouvoir de marché considérable qu'il y aurait lieu de s'inquiéter ? [...]
[...] Y il cependant une solution à privilégier ? C'est souvent l'histoire qui le montre, et dans ce cas aussi, mais une question demeurera encore. En effet, les banques ont un rôle non négligeable, mais quel est le rôle spécifique des banques par rapport aux marchés financiers ? C'est dans cette optique que nous verrons tout d'abord comme l'intermédiation bancaire influence le financement de l'économie, puis sa remise en cause par la favorisation d'autres types de financement tels que le financement direct, c'est-à-dire le financement par le marché. [...]
[...] Ces titres sont apparus dans les années 1970, suite à la loi de 1969 qui a créé les obligations convertibles en actions. Puis d'autres instruments financiers ont vu le jour, comme les obligations à bons de souscription d'actions (O.B.S.A.), les certificats d'investissement et les titres participatifs. Ils ont été créés dans le but d'attirer les investisseurs, tout en sauvegardant l'autonomie financière des entreprises. Les titres émis ne sont ni tout à fait des actions, ni tout à fait des obligations. [...]
[...] L'intermédiation bancaire présente donc un premier inconvénient structurel pour les agents à capacité de financement : elle est vite dépassée aux yeux des utilisateurs. Le second inconvénient est plus conjoncturel. En effet, après les crises pétrolières de 1973 et 1979, les taux d'intérêt ont nettement chutés. Ainsi, le profit tiré par le prêteur du dépôt en banque de ses capitaux a nettement baissé. Ceci est un élément à ne pas négliger. En effet, en économie, malgré les faits théoriques développés, la peur des agents peut faire changer toutes les données présentes. [...]
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