L'Afrique du Sud est l'un des principaux pays producteurs de fruits au monde (1 % de la production mondiale). Grâce à la diversité de ses climats et des sols disponibles, ce pays arrive à proposer une gamme complète de fruits tout au long de l'année. En 2000, l'Afrique du Sud a produit 4 millions de tonnes de fruits pour une valeur de 6 milliards de ZAR. Depuis
1995, la production, essentiellement localisée dans le Western Cape et le Mpumalanga, augmente en moyenne de 7 % par an.
La production d'agrumes a quant à elle progressé de près de 45 % durant les 10 dernières années, pour atteindre 1,5 million de tonnes en 2000 (1,9 milliard de ZAR), dont 1 million d'oranges (754 millions de ZAR).
Cette forte croissance de production est intimement liée à l'augmentation des exportations vers l'Union européenne et les Etats-Unis depuis la fin de l'apartheid. Mais si ce commerce a été rendu possible c'est aussi grâce à une bonne adaptation de l'Afrique du Sud à satisfaire ses clients, notamment face aux normes d'hygiène et de sécurité alimentaire.
De plus l'Afrique du Sud a su s'associer à de bons partenaires économiques. En effet, l'UE représente 40 % de ses importations et de ses exportations, ainsi que 70 % de ses Investissements Directs Etrangers (IDE).
Ainsi dans un premier temps nous étudierons le contexte macro-économique de l'Afrique du Sud, puis nous verrons la place de la filière orange dans l'économie nationale du pays pour enfin conclure sur l'évolution économique récente de la filière et ses perspectives.
[...] Un brusque retournement de l'orientation du Rand, comme il y en a eu par le passé, pourrait entraîner une reprise de l'inflation, une fuite des capitaux et des difficultés de financement temporaires. Politique et stratégies agricoles du pays Cette politique réside en l'association et la coopération entre le gouvernement et la chambre d'agriculture sud-africaine. Ces derniers ont pour objectifs : - Un accès et une participation équitable. Il s'agit entre autre de respecter une bonne répartition des terres entre blancs et noirs. - Compétitivité, intégration et coopération internationale. [...]
[...] La faiblesse des réserves de change de l'Afrique du Sud face à une dette à court terme évaluée à 11 milliards de dollars, soit plus du double des réserves effectivement mobilisables, pourrait alors constituer un handicap. Une crise financière sérieuse paraît cependant, en tout état de cause, exclue, du fait de la capacité d'emprunt de l'Afrique du Sud sur les marchés internationaux (même si les conditions étaient alors sans doute moins favorables que maintenant). La récente observation de l'agence de notation Moody's sur l'insuffisance des réserves de change de l'Afrique du sud doit être prise comme un avertissement. [...]
[...] La croissance sud-africaine (sans doute moins de en 2003) est insuffisante pour assurer une réduction rapide des inégalités. Les programmes de discrimination positive en faveur des populations historiquement défavorisées (BEE et compensation industrielle pour les marchés publics) sont un des moyens utilisés pour forcer le rééquilibrage, mais présentent un caractère partiellement dissuasif pour les investisseurs étrangers. Or les investissements étrangers qui pourraient constituer un stimulant important de la croissance, dans une économie où les ressources d'épargne sont faibles, stagnent à des niveaux plutôt bas (moins de du PIB), comparés à d'autres pays. [...]
[...] L'un des facteurs de cette croissance des exportations est également lié à la mise en vigueur le 1er janvier 2000 de l'accord de libre échange entre l'Afrique du Sud et l'UE. Il faut également savoir que les importations européennes sont principalement composées de pierres et de métaux précieux et de produits agroalimentaires (notamment les agrumes), et ses exportations sont des machines, des véhicules et des composants électriques. L'Afrique du Sud a également rejoint le groupe ACP en 1998 et est de loin le plus important partenaire commercial de la zone ACP avec l'Union Européenne. [...]
[...] Scénario 2 : Le Rand reste orienté à la hausse : la croissance s'anémie de plus en plus, la vulnérabilité externe s'accroît. Dans ce cas, toutes les entreprises exportatrices auraient de plus en plus de mal à trouver des marchés. Même si la demande est forte en été dans les pays du Nord, les prix élevés risqueraient de décourager les acheteurs du Nord qui chercheraient alors à se fournir en Amérique du Sud. Scénario 3 : Le Rand décroche brutalement : reprise de l'inflation, reflux des capitaux et financement plus difficile de la balance des paiements. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture