La globalisation financière est devenue un phénomène inéluctable lié à l'ouverture commerciale. C'est une condition indispensable pour la croissance et le développement car grâce à la mobilité internationale des capitaux les pays émergents peuvent attirer des investisseurs susceptibles de financer leurs projets internes.
En 1971, 18 milliards de dollars étaient échangés par jour mais, avec le développement de l'informatique et des technologies de l'information, la situation s'est considérablement étendue. Aujourd'hui, chaque jour, près de 1 800 milliards de dollars transitent de mains en mains sur les marchés financiers. Ils fonctionnent 24h sur 24. Lorsque les marchés ferment à New York, ils ouvrent à Tokyo. Plus de 90% des allers retours des transactions de change entre devises se réalisent en moins de 7 jours, et la plupart du temps, en moins de 24 heures. La sphère financière est donc totalement déconnectée de la sphère réelle, et les états n'y ont aucun pouvoir. Or parmi ces échanges, plus de 80% sont d'origines spéculatives.
Ainsi, nous nous posons la question suivante : Si les mouvements internationaux de capitaux renforcent l'instabilité économique du système mondial et en conséquence peuvent entraîner des crises financières, par quels moyens pouvons-nous les réguler ?
Dans une première partie, nous verrons quels problèmes posent les mouvements internationaux de capitaux en regardant en quoi ils sont facteurs d'instabilité et de surchauffe. Premièrement nous analyserons les rôles des agents et notamment celui des banques. Nous verrons également les conséquences d'instabilité qu'entraîne la perte d'autonomie de la politique monétaire. En effet, celle-ci est causée en partie par les mouvements de capitaux. Enfin, nous mettrons en évidence l'existence de scénarios de « surchauffe » économique. Dans cette optique, la sous partie suivante traitera d'exemples de crises qui illustrent les problèmes soulevés auparavant avec le Mexique et la Russie.
Dans une deuxième partie, nous développerons les méthodes de régulation des marchés financiers permettant de gérer les mouvements internationaux de capitaux. Nous commencerons en parlant de la taxe Tobin qui est un moyen de contrôle multilatéral, c'est-à-dire, touchant tous les pays. Nous verrons que la mise en œuvre de cette taxe permettrait selon l'auteur de stabiliser les marchés financiers. Cependant, nous verrons qu'elle paraît difficile à mettre en oeuvre. En second lieu, nous analyserons des méthodes de régulation unilatérale, c'est-à-dire, mise en place par un seul pays. Ainsi, des pays émergents comme la Malaisie, le Brésil, le Chili, la Colombie et enfin la Thaïlande ont usés de ce type de contrôle.
[...] Cela va engendrer des suspicions envers les agents qui vont retirer leurs capitaux. En réponse, le peso va encore plus se dévaluer. Ainsi, on voit se profiler une importante crise de l'endettement et pour le pays qui a libellé une partie de sa dette en peso mais aussi pour les clients qui ont des crédits libellés en peso. De plus, les Etats-Unis décident d'augmenter leur taux d'intérêt ce qui ouvre le chemin vers une crise plus que probable étant donné que la dette est libellée en dollar. [...]
[...] En effet, celle-ci est causée en partie par les mouvements de capitaux. Enfin, nous mettrons en évidence l'existence de scénarios de surchauffe économique. Dans cette optique, la sous-partie suivante traitera d'exemples de crises qui illustrent les problèmes soulevés auparavant avec le Mexique et la Russie. Dans une deuxième partie, nous développerons les méthodes de régulation des marchés financiers permettant de gérer les mouvements internationaux de capitaux. Nous commencerons en parlant de la taxe Tobin qui est un moyen de contrôle multilatéral, c'est-à-dire, touchant tous les pays. [...]
[...] Aujourd'hui, chaque jour, près de milliards de dollars transitent de mains en mains sur les marchés financiers. Ils fonctionnent 24h sur 24. Lorsque les marchés ferment à New York, ils ouvrent à Tokyo. Plus de 90% des allers-retours des transactions de change entre devises se réalisent en moins de 7 jours, et la plupart du temps, en moins de 24 heures. La sphère financière est donc totalement déconnectée de la sphère réelle, et les états n'y ont aucun pouvoir. Or parmi ces échanges, plus de 80% sont d'origines spéculatives. [...]
[...] Comme semble désormais le penser le FMI (ce dernier a étudié le modèle chilien en le qualifiant d'intéressant pour des pays émergents n'étant pas encore prêts à s'intégrer à la finance mondiale), la libéralisation financière peut être ordonnée, les contrôles des capitaux pouvant être un de ces aspects. Nous allons le présenter ici. Tout d'abord, nous savons que ces mesures de contrôles ont une chose en commun : elles sont temporaires. On constate aussi que ces mesures concernent aussi bien les entrées que les sorties. Les économies émergentes qui ont tenté ce genre de mesures de contrôle se situent en Asie du Sud- Est et en Amérique latine. Puis, nous allons voir que les mesures de contrôles sont de trois types. [...]
[...] Il y a deux façons de lutter contre la pression exercée par la mobilité de capitaux. Entrer dans une union monétaire ou diminuer artificiellement la mobilité par l'instauration de contrôles. La proposition de M. Tobin a pour but de maintenir au moins un peu de l'autonomie de la politique monétaire avec une taxation de sur les opérations de changes. L'effet supposé est qu´en présence d'une taxe sur l'achat et la vente de devises, la répercussion de l'écart d'intérêt sur le change diminue : Rendements d'un investissement en sans Taxe : Pour maintenir l'investissement dans le pays, le rendement doit être égal au rendement étranger : Rendement en présence d'une Taxe Tobin : Par conséquent, le rendement d'un placement à l'étranger est plus faible avec une taxe. [...]
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