L'économie de marché, concurrence, combattre les monopoles, agents économiques, compétition, monopole naturel, J.S. Mill
Il y a dans le fonctionnement de l'économie de marché un fait singulier, que nous qualifierons de paradoxe de la concurrence. En effet, la mise en concurrence des agents économiques conduit à une compétition où seuls les meilleurs vont l'emporter, et le meilleur d'entre eux éliminera à terme les autres et parviendra ainsi à monopoliser le marché. La concurrence engendre à terme son contraire : le monopole.
[...] Avec son just do it fais-le ! Nike incite à la performance avec ses équipements sportifs. Avec la réplique de George Clooney : What else! Quoi d'autre ! les dosettes de café Nespresso relèguent une star au second plan. Avec ce slogan : Vous l'avez rêvé, Sony l'a fait Sony transforme les rêves en réalité. Tous ces procédés, en consolidant l'hétérogénéité des produits, les rendent non substituables. La différenciation des produits devient en elle-même une barrière à l'entrée qu'il est difficile à surmonter. [...]
[...] Qu'ils ont appelé les chasseurs de rente de monopole, leur théorie de la recherche de rente (rente-seeking) démontrait comment ces groupes de pression, lobbys, corporations, syndicats en cherchant à obtenir des avantages particuliers par le biais d'une fiscalité moindre, de subventions, de l'exclusivité de commandes publiques, voire par les différentes formes du protectionnisme, procède à un détournement de la richesse nationale au profit d'une minorité agissante dont ils défendent les intérêts, la filiation libérale de ces économistes avec Frédéric Bastiat, lorsqu'il dénonçait dans son célèbre pamphlet, la pétition des marchands de chandelles se poursuivait, si le combat des libéraux contre les monopoles vise prioritairement à défendre les intérêts des consommateurs, il existe des cas de figure où l'existence des monopoles, non seulement ne supprime pas la compétition, mais aussi permet à l'offre d'exister et de satisfaire le client. B. Un combat sélectif La spécificité des biens ou des services à produire ainsi que la nature des couts de production expliquent l'existence de monopoles naturels. [...]
[...] Faut-il combattre les monopoles ? Il y a dans le fonctionnement de l'économie de marché un fait singulier, que nous qualifierons de paradoxe de la concurrence. En effet, la mise en concurrence des agents économiques conduits à une compétition où seuls les meilleurs vont l'emporter, et le meilleur d'entre eux éliminera à terme, les autres et parviendra ainsi à monopoliser le marché. La concurrence engendre à terme son contraire : le monopole. En 1848, dans ses Principes d'économie politique, J.S. [...]
[...] Il ouvre la voie aux recherches sur la concurrence imparfaite, car les firmes de taille importante seront en mesure de réaliser des économies d'échelle et de connaître des rendements croissants durables. Dès lors, le dilemme de Marshall apparaît puisqu'il relativise grandement l'atomicité des firmes, et le libre accès au marché avec l'existence de coûts fixes jouant le rôle de barrière à l'entrée pour certaines firmes. La concurrence tend à détruire les conditions de son exercice et à établir des monopoles. [...]
[...] Elle écrit d'ailleurs à ce sujet : Là où la concurrence est forte, il doit y avoir une tendance au monopole qui s'arrête souvent à l'oligopole quand un petit nombre de firmes préfèrent la neutralité armée à la bataille finale pour l'hégémonie La remise en cause de l'hypothèse d'atomicité des firmes, implique une absence de limitation dans la croissance de la taille de celles-ci. Dès lors, la croissance de la taille des entreprises, un processus de monopolisation du marché est amorcé. Elle écrit d'ailleurs : Chacun, du fait de sa croissance, menace la position des autres il y a donc un processus de concentrations des firmes qui en augmentant leur taille réduit leur nombre sur le marché. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture