Facteurs, entreprises, investir, éléments, déterminants, microéconomiques, macroéconomiques
Dans un contexte d'après-crise, les gouvernements occidentaux ont mis en place des mesures afin de redonner un dynamisme à leur économie. La production a baissé, le chômage monte en flèche. Pour stopper cette spirale, la solution est la reprise de l'investissement. La décision d'investir des entreprises est alors influencée par la demande intérieure et extérieure. Sans cette demande, il n'y a pas d'investissement. Il y a aussi d'autres déterminants de l'investissement tout aussi importants. Lorsque la confiance revient, la demande s'accroît et les entreprises sont incitées à investir.
L'investissement est un flux qui permet d'accroître le stock de capital. Il peut être matériel (biens d'équipement) ou immatériel et répond à plusieurs objectifs. Le premier est l'augmentation de la production (investissement de capacité). Le deuxième est la modernisation (investissement de productivité) ; dans ce cas, il se traduit par une modification de la combinaison productive. Le troisième est le maintien en l'état du stock du capital (investissement de remplacement) ; mais, en pratique, l'investissement compensant l'usure ou l'obsolescence du capital n'exclut pas une certaine rationalisation des moyens de production.
La comptabilité nationale définit un agrégat, la formation brute de capital fixe (FBCF), qui permet de quantifier l'effort d'investissement des différents secteurs institutionnels. Au sein de la FBCF, on différencie la formation nette de capital fixe et l'amortissement. Mais l'investissement immatériel est très faiblement pris en compte, ce qui pose problème compte tenu de la tertiarisation de l'économie et de l'importance croissante d'une économie de la connaissance. L'effort d'investissement de la nation est mesuré par le taux d'investissement.
[...] Le premier est l'augmentation de la production (investissement de capacité). Le deuxième est la modernisation (investissement de productivité) ; dans ce cas, il se traduit par une modification de la combinaison productive. Le troisième est le maintien en l'état du stock du capital (investissement de remplacement) ; mais, en pratique, l'investissement compensant l'usure ou l'obsolescence du capital n'exclut pas une certaine rationalisation des moyens de production. La comptabilité nationale définit un agrégat, la formation brute de capital fixe (FBCF), qui permet de quantifier l'effort d'investissement des différents secteurs institutionnels. [...]
[...] La décision d'investir passe alors par l'étude de la rentabilité anticipée des projets d'investissement : la rentabilité d'une entreprise est sa capacité à générer plus de richesses qu'elle n'en consomme. Pour cela, il faut que l'investissement dégage une rentabilité économique suffisant et une rentabilité financière suffisante ; il faut aussi qu'il y ait une profitabilité de l'investissement envisagé, le tout, en situation d'incertitude La rentabilité économique. Tout d'abord, la rentabilité économique compare le revenu obtenu par l'entreprise aux capitaux engagés dans la production quelle que soit leur origine : fonds propre ou endettement. [...]
[...] En général, l'entreprise ne peut pas s'endetter de façon illimitée. Pour limiter leurs risques, les banques vont obliger l'entreprise à respecter certaines proportions entre ses emprunts et son autofinancement et/ou lui faire payer des primes de risque de plus en plus élevées au fur et à mesure qu'elle s'endette. Autrement dit, un certain rationnement du crédit va s'imposer à l'entreprise. Dans ces conditions, le profit réalisé devient un déterminant de l'investissement. Lorsque ce profit a augmenté, l'entreprise peut desserrer la contrainte qui pesait sur son financement du fait de ces pratiques bancaires : à taux d'intérêt donné, elle peut emprunter plus, donc investir plus. [...]
[...] Say (« les produits s'échangent contre des produits »), toute la production sera vendue. Si les entreprises investissent, elles vont produire plus et donc embaucher. Elles vont alors faire augmenter le niveau d'activité et faire diminuer le chômage. Les ménages auront un pouvoir d'achat plus élevé et pourront consommer la production supplémentaire. Ainsi, selon les classiques, la demande anticipée n'est pas une variable qui joue sur l'investissement car toute production supplémentaire sera consommer, il n'y a pas de notion d'incertitude dans le modèle classique. [...]
[...] Quels sont les facteurs qui poussent les entreprises à investir ? Certes, la hausse de la demande peut contribuer à la reprise de l'investissement des entreprises Cependant, cela peut ne pas être suffisant car d'autres facteurs interviennent dans la décision d'investir des entreprises La demande globale comme facteur d'investissement. La demande globale influe sur l'investissement ( 1.1 tout comme l'Etat par ses dépenses publiques ( 1.2 L'impact de la demande globale sur l'investissement L'anticipation de la demande par les entrepreneurs joue le rôle le plus important dans la détermination de l'investissement. [...]
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