Au début du 20éme siècle, les entreprises ne se préoccupaient guère de leurs rejets dans l'atmosphère, et les rivières. Aujourd'hui, les questions écologiques sont nombreuses, l'humanité s'interroge sur la finalité des activités économiques et sur leurs conséquences à long terme pour les générations à venir. Nous assistons à une montée en puissance de la préoccupation environnementale et le respect de l'environnement est devenu, en quelques années, un enjeu économique majeur pour toute entreprise (...)
[...] L'intérêt du recours au marché est de faciliter l'atteinte d'un objectif global, fixé par la collectivité, de réduction de rejet de substances polluantes. Les acteurs pouvant effectuer des réductions seront économiquement incités à le faire en valorisant leurs efforts sous forme de crédits d'émission. Les acteurs qui rencontreront plus de difficultés pourront acheter de tels crédits sur le marché pour respecter leurs engagements. Ainsi, le marché permet d'atteindre à moindre coût l'objectif initial de réduction des émissions en permettant un transfert depuis les acteurs les plus innovants ou les mieux placés vers les acteurs rencontrant les plus grandes difficultés. [...]
[...] Le coût marginal privé ne comprend que les coûts effectivement payés par l'entreprise productrice. Si la société dans son ensemble doit supporter des coûts plus importants, comme la pollution, alors le coût marginal social sera supérieur au coût privé. Si l'offreur n'est pas tenu de prendre en compte ces coûts supplémentaires (comme sur la partie B de la figure), la production se situera en Qp. Elle sera supérieure à Qs, point où le prix est égal au coût marginal social. [...]
[...] Nous verrons, dans un premier temps, que les externalités négatives remettent en cause l'efficacité de marchés concurrentiels comme mode optimal d'allocation des ressources. Puis, dans un deuxième temps, que l'inefficacité du marché en présence d'externalités négatives conduit à s'interroger sur l'existence de solutions privées ou la nécessité d'une intervention de l'Etat. I. Les externalités négatives remettent en cause l'efficacité de marchés concurrentiels comme mode optimal d'allocation des ressources Afin de juger l'efficacité des marchés concurrentiels, l'analyse économique a le plus souvent recours au critère de Pareto. [...]
[...] Il existe de nombreux cas d'externalités négatives, mais le premier par son importance mondiale est sans aucun doute le cas de la pollution de notre air, des eaux et des sols ; où les entreprises jouent un rôle incontestable notamment celles de l'industrie chimique. Nous avons pu découvrir dans un premier temps que les externalités négatives remettaient en cause l'efficacité des marchés concurrentiels comme mode optimal d'allocation des ressources. L'équilibre de marché optimise la somme de surplus du producteur et du consommateur. Si les acheteurs et les vendeurs sont les seules parties concernées, ce résultat est optimal sur le plan social. Mais en présence d'externalités négatives comme la pollution, la situation n'est plus efficace au sens de Pareto et le marché est défaillant. [...]
[...] Externalité négative : la pollution des entreprises Sommaire Sommaire 2 Introduction 3 I. Les externalités négatives remettent en cause l'efficacité de marchés concurrentiels comme mode optimal d'allocation des ressources 4 A. Les externalités négatives perturbent le fonctionnement normal du marché 4 B. Les externalités sont à l'origine de défaillances du marché qui rendent l'équilibre concurrentiel sous-optimal 5 II. L'inefficacité du marché en présence d'externalités négatives conduit à s'interroger sur l'existence de solutions privées ou la nécessité d'une intervention de l'Etat 6 A. [...]
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