La crise de 1997 a été un tournant dans la vie économique de la Corée du sud, faisant sombrer le pays dans une période de récession économique.
Mais le pays a beaucoup progressé depuis la crise dans la mise en place d'un cadre axé sur le marché et le rétablissement d'une forte croissance économique. Ce cadre a permit de faciliter la restructuration des entreprises et du secteur financier.
Cette volonté de restructuration s'est accompagnée d'un endettement de l'Etat important mais le surendettement des ménages reste la variable la plus préoccupante du fait de son ampleur et de sa progression dans le temps.
Il apparaît alors important de se demander ce qui fonde la spécificité du modèle de développement coréen et si celui-ci est susceptible de perdurer.
Afin de répondre a cette question nous verrons dans un premier temps Une intervention forte de l'Etat dans une volonté de s'adapter au contexte international puis L'intervention forte de l'Etat, a travers des politiques incitatives, a amené la Corée a une croissance et un développement extraordinaire et a se faire une place sur la scène internationale et enfin Mais ce modèle coréen comporte toutefois de nombreuses limites internes qui pourrait le conduire à une remise en cause
[...] la Corée a-t-elle changé Malgré un actionnariat étranger, les chaebols restent des conglomérats familiaux et exerce toujours un fort contrôle en privilégiant un capitalisme sans profit (Douglas R. La Corée change-t-elle, Mutations asiatiques, n°15/16Avril 2000) Les limites des réformes de restructuration des chaebols L'Etat a mis en place un politique de restructuration des chaebols baptisé le Big Deal Dans le cadre de cette politique, les chaebols sont contraints de réduire leur taux d'endettement, réduire le nombre de filières Selon l'article : La Corée du Sud a-t-elle changé ? les 30 premiers chaebols ont ramené leur taux d'endettement de 578% à 390% entre décembre 1997 et décembre 1998. [...]
[...] Croissance et développement fulgurant en Corée une croissance économique sans précédent La Corée du Sud a une croissance annuelle moyenne de sur la période de 1989 à 2003. La Corée s'est industrialisée de façon spectaculaire depuis les années soixante et fait office de modèle le modèle coréen. De la période 1989/1995, la croissance annuelle moyenne est de (au-dessus de la croissance annuelle, moyenne de 1989/2003 de 5.87 De 1989à 1997, la consommation des ménages et l'investissement ainsi que les exportations contribuent pour une part importante à la croissance. [...]
[...] Suite à la restructuration du système banquier, les établissements financiers vont encourager les ménages à contracter des emprunts et vont faciliter la délivrance de cartes de crédit. L'augmentation de la consommation est imputable au dynamisme du crédit bancaire en faveur des ménages Vers une ouverture internationale Le miracle coréen réside peut-être dans le fait qu'elle a réussi à mobiliser le capital et le travail avec succès pour le développement. Mais aussi dans le fait qu'elle a su mettre en œuvre les réformes pour la promotion des exportations. [...]
[...] L'héritage lié au modèle économique japonais et l'influence américaine L'héritage historique de la Corée du Sud est double : il est avant tout lié à l'influence de son voisin japonais durant la première moitié du 20ème siècle, mais également à l'intervention des Etats-Unis au cours de la guerre froide. Le modèle économique du Japon est celui qui a le plus influencé la Corée du Sud. Hérité de la colonisation, les dirigeants sud-coréens, fortement impressionnés par sa prospérité (remise en cause par la suite) s'en inspirèrent pour mettre en œuvre leur propre politique économique. Ainsi, celle-ci s'est appuyée sur [ ] un Etat fort et qui intervient lourdement sur l'économie et l'organisation industrielle inspirée des Zaibatsu (Kim E.M., 1997). [...]
[...] Les exportations de biens de consommation ont progressé, mais les exportations de biens d'équipement et de matières premières ont régressé. La diminution de l'investissement national dans les installations a occasionné une baisse de la demande à l'égard des ressources premières. La balance des paiements a été positive durant les trois années qui ont suivi la crise, mais le montant s'est amenuisé d'une année à l'autre. En 2000, le compte courant affichait un excédent de 11,04 milliards de dollars US, en baisse par rapport à 40,4 milliards en 1998. [...]
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