Le développement du Sud passe aujourd'hui par un processus d'industrialisation de ces pays, fonctionnant pour l'essentiel encore sur une économie basée sur l'exportation de matières premières et l'importation des produits manufacturés. Dans les années 60 – 70, la plupart des pays en développement ont enregistré une hausse de la production et de l'emploi industriel. Pourtant, peu de ces pays ont entrepris aujourd'hui un processus de rattrapage. – c'est le cas des NPI (Nouveaux Pays Industrialisés). Mais avec une efficacité relative. Ainsi, les NPI d'Asie ont su « se protéger pour s'industrialiser », tandis que les NPI d'Amérique Latine ont adopté le tournant libéral dans les années 80, et ouvert leurs frontières. Aujourd'hui, ces derniers sont même entrés dans une phase de désindustrialisation avec une réorientation de leur économie vers leurs dotations en matières premières –selon l'influence de la théorie des avantages comparatifs ricardiens. Les regards se tournent donc aujourd'hui vers les NPI asiatiques. Dans quelle mesure semblent-ils offrir davantage l'exemple d'une « industrialisation réussie » ?
Une industrialisation réalisée grâce à des facteurs précis, principalement des stratégies d'intégration volontaristes. Mais malgré les promesses de croissance de ces économies, des facteurs plus sociaux relativisent la « réussite » complète de cette industrialisation.
[...] Les NPIAE se sont ainsi centrés sur la production industrielle compétitive, par une stratégie d'assimilation des technologies nouvelles. Il faut donc souligner la nécessité d'un dosage politique de l'économie visant d'une part à accélérer l'investissement et promouvoir les exportations, d'autre part à coordonner le développement industriel, notamment par l'encouragement à la formation/recherche ou l'imposition d'inflexions nécessaires à l'adaptation de l'économie nationale aux évolutions en actuelles. II Les variables d'une réussite de cette industrialisation Les variables précitées témoignent davantage d'un éventuel dynamisme macroéconomique des NPI, davantage que de la réussite de l'industrialisation. [...]
[...] La valeur ajoutée de la production augmente donc de façon considérable, et constitue un facteur important pour une hausse du niveau de vie. Une industrialisation réussie consisterait donc à une augmentation de la productivité et des salaires pour une augmentation de la croissance et de l'emploi. Il faut cependant nuancer ce processus, dans la mesure où le rattrapage ne permet pas encore pour autant l'égalisation des niveaux de vie. En effet, la croissance accélère les mutations techniques et sectorielles mais laisse de côté une grande partie des gens qui n'ont pas de qualification ou une qualification obsolète. [...]
[...] Existe t'il des facteurs d'une industrialisation réussie au Sud? Le développement du Sud passe aujourd'hui par un processus d'industrialisation de ces pays, fonctionnant pour l'essentiel encore sur une économie basée sur l'exportation de matières premières et l'importation des produits manufacturés. Dans les années 60 70, la plupart des pays en développement ont enregistré une hausse de la production et de l'emploi industriel. Pourtant, peu de ces pays ont entrepris aujourd'hui un processus de rattrapage. c'est le cas des NPI (Nouveaux Pays Industrialisés). [...]
[...] Dans quelle mesure semblent-ils offrir davantage l'exemple d'une industrialisation réussie ? Une industrialisation réalisée grâce à des facteurs précis, principalement des stratégies d'intégration volontaristes. Mais malgré les promesses de croissance de ces économies, des facteurs plus sociaux relativisent la réussite complète de cette industrialisation. I Les facteurs de l'industrialisation des Nouveaux Pays Industralisés Les pays du Sud ayant entamé un processus de rattrapage se caractérisent par un fort taux de croissance du PIB. C'est ainsi que dans les années 70, la Corée du Sud, Hongkong ou Singapour avoisinent les et principalement grâce à l'industrialisation rapide de leur économie. [...]
[...] Car les entreprises étrangères sont associées aux entreprises nationales dans une vaste stratégie de développement national. Les retombées de cet IDE sont donc strictement positives, permettant le passage à des stades supérieurs d'industrialisation. Enfin, la stabilité des taux de change illustre bien cette importante intégration, autorisant la confiance des investissements. On peut aussi citer le risque-pays qui est dans l'ensemble encourageant pour l'investissement dans la région. Les NPIAE se sont donc inscrits dans un processus de croissance à long terme, bien ancrés dans la dynamique contemporaine globale. [...]
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