Les emplois précaires, à durée déterminée, l'intérim, les emplois à temps partiel imposés, les emplois les plus mal payés se sont multipliés et, même quand ils permettent d'éviter la misère la plus noire, ils interdisent toute installation dans la société, tout projet de vie un peu établi puisque les individus sont à la merci des évènements.
C'est dans ces groupes-là que les accidents de la vie, la maladie, la séparation familiale, peuvent avoir des conséquences catastrophiques. [...]On peut légitimement parler d'exclusion et de dualisation quand les problèmes de chômage, de précarité, de pauvreté se superposent dans les mêmes groupes et se renforcent mutuellement, créant ainsi de véritables ensembles sociaux. Pour le dire simplement, on peut cerner toute une série de facteurs dont l'addition fait passer de l'autre côté, du côté de l'exclusion (...)
[...] D'abord, parce que beaucoup de ces relations s'étaient construites à partir du travail et qu'elles vont s'étioler1 rapidement [ . Conscients de leur dévalorisation, de la suspicion qui, plus ou moins ouvertement, les entoure, les chômeurs auront tendance à rompre volontairement les relations sociales qui risquent d'être marquées par l'indifférence, la commisération2, le mépris ou la crainte d'une demande d'aide. La rupture s'observe non seulement dans les rapports interindividuels mais plus encore dans toutes les formes de participation à la vie sociale, qu'il s'agisse du militantisme politique ou syndical ou de la participation à la vie associative. [...]
[...] Par exemple, les enfants des ménages les moins favorisé sortent rapidement du système scolaire afin de trouver un emploi pour avoir davantage de revenu et pouvoir subvenir aux besoins de la famille. Mais c'est aussi parce qu'ils ne veulent pas prendre le risque de financer des études qui pourrai se terminer par un échec pour l'enfant. Ils font donc un calcule coût-avantage afin de ne pas prendre le risque d'aggraver leur situation. Par conséquent les enfants sont enlevés du système scolaire avec de faible qualification qui les conduira à travailler dans des emplois ou les salaires seront peu élevés. [...]
[...] L'exclusion sociale à travers le monde du travail Depuis plusieurs années, les emplois précaires n'ont cessé de se développer. On a donc vu de nouveaux emplois apparaitre tels que l'intérim, les contrats à durée indéterminé (CDI) ou encore le temps partiel. Ces derniers permettent aux individus d'éviter la misère et la pauvreté mais ne leur permet pas de faire des projets, Les projets de vie (document 1). En effet, ce type de travail ne garantie en rien une situation stable et comme nous le montre le document la pauvreté touche également les individus qui possèdent malgré tout un emploi, ces derniers représentent du taux de pauvreté total. [...]
[...] Sujet : Comment peut-on expliquer l'exclusion sociale aujourd'hui ? Document 1 Les emplois précaires, à durée déterminée, l'intérim, les emplois à temps partiel imposés, les emplois les plus mal payés se sont multipliés et, même quand ils permettent d'éviter la misère la plus noire, ils interdisent toute installation dans la société, tout projet de vie un peu établi puisque les individus sont à la merci des évènements. C'est dans ces groupes-là que les accidents de la vie, la maladie, la séparation familiale, peuvent avoir des conséquences catastrophiques. [...]
[...] Par conséquent en se sentant déjà exclu, l'individu va s'exclure davantage de lui même, et se retrouver dans des situations de plus en plus difficiles telles qu'une pauvreté extrême. Créant ainsi une vaste classe qui se retrouve en difficultés et qui sont victimes de l'exclusion sociale. L'État a aujourd'hui énormément de mal à gérer ces situations qui ne font que s'accentuer car malgré les différentes aides financières qu'il attribut il ne parvient pas à réduire les effets de cette fracture sociale sur l'ensemble de la population. [...]
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