La faiblesse de la croissance des ventes dans les circuits alimentaires est une tendance vraie en 2006, mais qui se confirme encore aujourd'hui en 2013 même si cette croissance demeure tout de même moins faible qu'en 2006. Les raisons sont nombreuses. En effet, l'une des premières raisons est l'élargissement des assortiments non-alimentaires dans les supermarchés et surtout dans les hypermarchés constatés en 2006. En effet, le non-alimentaire représente plus en m² de magasins que l'alimentaire. Néanmoins, en 2012, on constate un certain essoufflement du marché non-alimentaire sur lieu de vente, le consommateur multicanal utilise les réseaux de distribution comme il le souhaite selon le degré de prestations voulues sur chacun des canaux. Ainsi, la croissance des ventes dans les circuits alimentaires est encore en 2013 faible mais cela tend à diminuer en non-alimentaire au profit de l'alimentaire.
[...] À savoir, on parle ici de faible croissance des circuits longs. Cette tendance est décrite par Mme FABREGAT dans le magazine Actu-Environnement Alimentation : le retour des circuits courts (2013). De plus, les circuits courts représentent une grande quotité dans la part des matières premières, donc les Français ne sont plus obligés d'aller au supermarché pour survivre. Ces derniers vont donc aller dans les grandes surfaces pour consommer et pour utiliser leur pouvoir d'achat, et ils vont aller dans leur commerce de proximité pour acheter l'indispensable. [...]
[...] De plus, les consommateurs se dirigent vers un consommer moins, consommer mieux et on observe donc une baisse des ventes en volume des produits premiers prix qui va de pair avec la stagnation du format hard discount. Néanmoins, là où les hard discount pourraient progresser fortement c'est dans les zones rurales. En effet, selon le cabinet d'études Sécodip, plus d'un tiers des Français n'ont pas encore accès aujourd'hui à ce type de commerce, notamment dans les zones rurales. Le potentiel de croissance reste donc encore, malgré un essoufflement de leur progression, important, s'ils orientent par exemple leur stratégie vers ces zones rurales pour répondre à la contre-attaque des hypermarchés expliquée précédemment. [...]
[...] Evolution et tendance 2012 de la croissance des ventes dans les circuits alimentaires I. Faiblesse de la croissance des ventes dans les circuits alimentaires La faiblesse de la croissance des ventes dans les circuits alimentaires est une tendance vraie en 2006, mais qui se confirme encore aujourd'hui en 2013 même si cette croissance demeure tout de même moins faible qu'en 2006 ? Les raisons sont nombreuses. En effet, l'une des premières raisons est l'élargissement des assortiments non alimentaires dans les supermarchés et surtout dans les hypermarchés constatés en 2006. [...]
[...] Ensuite, les ouvertures des hard discounts ont été aidées par la Loi de Modernisation de l'Économie (2008) qui accroît le seuil de demande d'autorisation pour la création des nouvelles grandes et moyennes surfaces à 1.000 (donc au- dessus de la taille des hard discounts). Ce phénomène a été renforcé par l'inflation causée par la Crise économique et financière de 2008 qui a poussé les consommateurs à rechercher des prix bas. De plus, au-delà des prix bas et des promotions, la fonctionnalité du magasin séduit. Le hard discount est considéré comme un magasin qui permet de faire ses courses en très peu de temps et qui évite d'acheter du superflu, contrairement aux hypermarchés et supermarchés. [...]
[...] Toutefois, il semblerait que 2010 soit l'année de la rupture pour les maxidiscomptes, ce qui est confirmé par de nombreux observateurs, dont Mme SCEMAMA et Mme MILCENT, dans leur article Pourquoi le hard discount est à bout de souffle extrait de L'Expansion.fr (2012). Face à la montée du hard discount, les distributeurs réagissent. Par exemple, certains groupes ont créé leur propre réseau. De plus, les hypermarchés contre- attaquent en créant des rayons dédiés aux premiers prix. La stratégie des hypermarchés ou supermarchés est ainsi de proposer au consommateur tous les produits qu'il a l'habitude d'acheter dans un hard discount. Les initiatives ne manquent pas en la matière : Éco+ pour Leclerc, signature 1ers Prix pour Système Top Budget pour Intermarché. [...]
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