Toutes les entreprises d'aujourd'hui disposent d'un service des Ressources Humaines. Elles valorisent le facteur humain dans leurs moyens de production et savent que pour augmenter leur production, leur rentabilité, elles doivent motiver ce facteur fondamental : avec notamment des primes d'ancienneté, des voitures de fonctions, ...
La question que l'on peut se poser est : comment la considération de l'homme a-t-elle évoluée dans l'entreprise et à partir de quoi ? (...)
[...] En effet, il a été le premier à étudier le comportement du facteur humain dans l'entreprise. Le principal principe de l'organisation scientifique du travail est la recherche de productivité maximale. Pour cela, les principes de Taylor étaient, la parcellisation des tâches, avec une spécialisation des ouvriers afin de pouvoir accélérer l production et ainsi augmenter la productivité. Cependant, Taylor avait une politique des salaires importants afin que les salariés soient motivés malgré la pénibilité du travail. Deux autres auteurs se sont intéressés à cette organisation du travail. [...]
[...] En d'autres termes, l'homme recherche la satisfaction des ses besoins à travers le travail. Henzberg, lui, pense qu'il ne suffit pas de combler les besoins psychologiques et les besoins de sécurité pour être motivé et apprécier son travail. Il contredit ces faits après son étude à la Western Electric à la fin des années 1920, et préconise que le travail d'équipe au sein des entreprises. Nous pouvons constater que les entre entreprises ce sont inspirées de trois modèles. Premièrement, le modèle américain, appelé aussi le modèle Taylorien, qui en d'autres termes est le travail à la chaine. [...]
[...] En effet, cette organisation du travail les conditions du travail pénibles. Il y a une monotonie du travail et celui-ci est très répétitif, ce qui fait valoir des absentéismes répétés, une certaine démotivation des salariés, des accidents du travail réguliers et enfin une qualité des produits moindre. Malgré une politique de salaire stimulante, les conditions de travail démotivent les salariés. Ce qui amène à partir des années 30 à un intéressement plus approfondi du facteur humain. En effet, à partir des années 30, plusieurs auteurs vont se pencher sur le problème de l'efficacité des hommes au travail. [...]
[...] A partir de là, nous pouvons dire qu'il y a eu une certaine évolution de la considération du facteur humain dans les entreprises. Ensuite nous avons vu l'école des relations humaines, avec ses différents auteurs, ainsi que l'évolution des modèles d'organisation du travail. Enfin, de nos jours, beaucoup d'activités ont gardé le modèle américain, comme par exemple les hôtesses de caisses, les lignes d'assemblages. Ce qui illustre que chaque activité à sa propre organisation du travail, que chaque modèle est encore présent et que la considération de l'homme, ainsi que son rôle, ont énormément évolué jusqu'à aujourd'hui. [...]
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