La valeur ajoutée correspond à la valeur de la production, diminuée de la consommation intermédiaire. Sa répartition primaire se définit comme étant la distribution de richesses aux agents économiques ayant contribué à leur création. Pendant les Trente Glorieuses, la part salariale dans la valeur ajoutée était très importante (environ 2/3 de la V.A) mais, depuis le début des années 1980, celle-ci a fortement diminué au profit du taux de marge. Nous devons donc nous interroger sur l'influence des crises de 1973 et de 1979 sur le partage de la valeur ajoutée.
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les Etats Unis et l'Europe se sont convertis au keynésianisme comme alternative au capitalisme occidental. Ainsi, l'Etat s'est nettement substitué à l'économie de marché pour assurer la relance économique, notamment par le biais d'investissements et la mise en place d'une politique d'endettement.
[...] L'assiette réelle de la taxe sur la valeur ajoutée par André Muller. Editeur : Librairie Dalloz (Paris, 1965) . Le Nouveau Capitalisme par Dominique Plihon. [...]
[...] Pour conclure, nous pouvons clairement affirmé que le partage de la valeur ajoutée a nettement évolué depuis les trente glorieuses, s'orientant vers une optique favorisant les capitalistes, au détriment des salariés qui ont vu leurs salaires diminuer depuis les années 1970 qui ont été marquées par un retour au libéralisme économique et une conversion très rapide à un capitalisme patrimonial qui est de nos jours de plus en plus critiqué, étant le principal responsable de la crise financière actuelle, engendrant une crise économique qui s'est internationalisée. Bibliographie . Keynes par Michel Herland Duhamel. Editeur : Union générale d'éditions (Paris, 1981) . [...]
[...] L'évolution du partage de la Valeur Ajoutée dans le temps La valeur ajoutée correspond à la valeur de la production, diminuée de la consommation intermédiaire. Sa répartition primaire se définit comme étant la distribution de richesses aux agents économiques ayant contribué à leur création. Pendant les trente glorieuses, la part salariale dans la valeur ajoutée était très importante (environ 2/3 de la V.A) mais, depuis le début des années 1980, celle-ci a fortement diminué au profit du taux de marge. [...]
[...] Ainsi, la part des salaires dans la valeur ajoutée était une fonction croissante des gains de productivité. De ce fait, les néolibéraux accusent la politique keynésienne d'être responsable de la crise de rentabilité des entreprises. Pour eux, cette crise de rentabilité est due principalement au fait de l'indexation des salaires sur les prix et la productivité (compromis fordiste) qui faisait baissait le taux de marge des entreprises, mais aussi du fait de la pression fiscale induite par le politique budgétaire qui a pesé sur les profits. [...]
[...] On voit donc clairement que l'inflation tend à accroître la part des salaires dans la valeur ajoutée. Toutefois, à partir des années 1970, on constate un renversement de situation : c'est la fin du compromis salarial fordiste, on assiste alors à une baisse régulière de la part des salaires dans la valeur ajoutée et à une augmentation de la part du taux de marge des entreprises. L'interprétation libérale de la crise des trente glorieuses met l'accent sur une critique de l'Etat interventionniste derrière les divers maux qui se manifestent dans la crise. [...]
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