Dissertation corrigée (copie ayant obtenue 19/20) de l'épreuve 2007 d'AEHSC / ESH de l'ESSEC.
Sujet "L'évolution de l'organisation du travail et ses liens avec la croissance économique".
[...] Bruhnes, on peut souligner que les entreprises ont davantage besoin de flexibilité dans leurs structures, leurs effectifs . La flexibilité du travail est en passe de s'imposer comme une nouvelle forme d'organisation du travail. B. Bruhnes distingue la flexibilité salariale, quantitative externe, quantitative interne, fonctionnelle et conjoncturelle. Par ailleurs, D. Cohen remarque dans Richesse du Monde, pauvreté des Nations (1997) que l'organisation du travail s'apparente de plus en plus à la description faite par l'économiste américain M. Kremer (théorie « O-Ring »). Il existe des « appariements sélectifs » et les meilleurs ouvriers travaillent ensemble. Enfin, P. [...]
[...] L'organisation du travail devient, parallèlement à cela, l'organisation scientifique du travail (OST). Il s'agit pour le directeur ou l'ingénieur de déterminer « the one best way ». Comme nous l'avons déjà signalé, le « fordisme » (vocable dû à l'économiste A. Gramsci) se diffuse en Europe de l'Ouest après 1945. J. Marseille signale dans un article intitulé « Autopsie des années de croissance » que cette diffusion est en partie la conséquence de plus de 2500 missions de productivité lors que Plan Marshall. [...]
[...] Enfin, nous nous intéresserons rapidement à la situation en Union Soviétique qui est tout autre en matière d'organisation du travail. Il revient à l'américain F. Taylor d'avoir mis en place au sein de ses entreprises une double division du travail. La division du travail horizontale est le partage des tâches, alors que la division du travail verticale désigne une certaine hiérarchisation au sein de l'entreprise. Cette double division du travail est illustrée par le film de C. Chaplin Les Temps Modernes. [...]
[...] Askenazy), et enfin l'organisation du travail dans la division internationale du travail. On a donc cherché à mettre en place de nouvelles formes d'organisation du travail. La plus connue est sans nul doute le toyotisme, né de l'idée de l'ingénieur T. Ohno. Le toyotisme repose sur le principe des « quatre zéros » : zéro panne, zéro défaut, zéro stock, zéro papier (méthode du Kanban). La chaîne de production est « inversée » par rapport au fordisme : la production s'effectue en « flux tendus », c'est-à-dire qu'il n'y a que peu de stock. [...]
[...] Smith (1723-1790) développe les bienfaits d'une organisation du travail reposant sur la division du travail. En effet, dès les premiers chapitres de son ouvrage, il développe l'exemple de la manufacture d'épingles : en parcellisant les tâches et en affectant un employé toujours au même poste, la production journalière explose. La division du travail de « laquelle découle tant d'avantages » est le résultat d'un penchant naturel qu'ont tous les hommes : l'échange. « L'amélioration de la puissance productive du travail » passe par : la diminution des temps-morts, un accroissement de l'habileté de l'employé et une plus grande inventivité. [...]
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