La consommation est un acte économique important qui caractérise le rôle économique des ménages. C'est notamment en fonction de leur consommation que se structure l'économie générale.
Ainsi, on peut s'interroger sur l'évolution de la consommation des ménages et sur les inégalités qui la caractérise.
[...] Ainsi, on peut s'interroger sur l'évolution de la consommation des ménages et sur les inégalités qui la caractérise. Dans un premier temps, nous verrons comment la consommation a évolué de 1950 à nos jours. Puis, dans un second temps, nous mettrons en avant les inégalités de consommation en fonction du revenu qui lui est alloué. I - Evolution de la consommation de 1950 à nos jours De 1950 à 2000 Dans les années 1950, après une période difficile liée à la fin de la seconde guerre mondiale, les besoins des ménages en termes de consommation sont importants. [...]
[...] Ainsi, on pourrait se demander si l'acte d'achat tel qu'il est aujourd'hui est une valeur sûre pour la relance de l'économie par la demande. [...]
[...] Il s'agit donc avant tout d'une consommation matérialiste qui doit refléter la réussite sociale même si ce n'est pas réellement le cas (sans quoi il n'aurait pas besoin de s'endetter). Ce comportement d'achat est justifié par la volonté, consciente ou non, de masquer les différences sociales. C'est aussi dans ce contexte qu'on voit se développer largement les achats d'occasion, puisque ces derniers permettent l'obtention de biens, à valeur initiale élevée, à moindre coût. Ce type d'achat, s'il est moins risqué que l'achat à crédit, reflète lui aussi la volonté très prononcée d'appartenir à un groupe de référence (rappelons que le groupe de référence est un groupe social idéalisé auquel on aspire mais auquel on n'appartient pas) plutôt qu'à son groupe sociale réel. [...]
[...] Les taux d'intérêts de ces crédits sont largement (trop) élevés et les ménages les choisissent encore de manière assez légère parce que leur objectif principal est de pouvoir acheter, consommer, avant toute chose. Alors qu'un comportement responsable et rationné, comme il pouvait l'être dans les années 1950, les aurait poussés à réfléchir d'avantage au réel besoin de posséder l'objet voulu si l'argent pour se l'offrir n'était pas disponible. Beaucoup réalisent alors des sacrifices financiers très important pour pouvoir consommer certains produits parfois même qui ne sont pas indispensables en tant que tel. [...]
[...] De ce fait, la capacité de consommation est inhérente au revenu perçu par les agents économiques. Le niveau de revenu détermine aussi un mode de vie différent qui coïncide, soit avec des besoins réels différents, soit avec des valeurs et inhibitions rattachées à la consommation de certains produits. Ainsi, certains cadres ne possèdent pas de téléviseur car pour eux il s'agit d'un produit qui est très peu culturel et préfèrent passer leur temps libre à la lecture ou aux sorties en extérieur, d'où le fait que les CPIS soient moins équipés que les ouvriers malgré un revenu supérieur à ces derniers. [...]
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