Nous sommes dans l'idée de l'étendue quasi illimitée de la science économique. En effet, pendant longtemps, on s'est imaginé qu'il y avait un noyau dur de l'économie appelé « données endogènes ». Tout ce qui entoure cette économie endogène (exogène) est considéré comme des données échappant à l'économiste (ex : les institutions).
[...] Surtout, il faut distinguer plusieurs catégories dans les associations. Il y a environ 1 millions d'associations. Plus de sont des associations qui n'ont pas de salariés (bénévolat exclusivement). Pour celles qui ont des salariés, on distingue les associations de membre qui ont habituellement moitié de ressources publiques et moitié de ressources privées, les associations de militants qui ont en moyenne 5 salariés, mais leurs ressources sont essentiellement privées. Il y a un cas particulier où l'on a 4000 associations dites gestionnaires avec un budget considérable, avec une cinquantaine de salariés, et leurs ressources sont essentiellement publiques. [...]
[...] Le point de départ de ce raisonnement remonte à un ouvrage de 1968 de D. Villey qui publie A la recherche d'une doctrine économique L'économie se voulait pure dégageait de toute subjectivité. Villey réagit car le rôle de l'économiste est de remettre les choses à leur place. Il partait d'une constatation dans les années 1960 : le succès considérable de la pensée Marxiste qui présente une approche générale de l'économie. On a le sentiment dans ces années que c'est quasiment la seule doctrine économique qui subsiste. [...]
[...] Leur rémunération respective est évidemment les salaires pour le travail et l'intérêt pour le capital qui ne sont rien d'autre que des prix soumis à la loi de l'offre et de la demande mais généralement fixée par contrat. Ces revenus contractuels sont dit fixes parce qu'à court terme, une variation de la valeur du produit ne saurait modifier les termes du contrat de travail ou du contrat de prêt. Il est plus difficile de faire admettre l'existence du 3e facteur de production appelé habituellement l'art d'entreprendre. [...]
[...] Dans cette vision en terme de pouvoir, la part des comportements personnels est trop faible par rapport à celle des pouvoirs catégoriels. De ce point de vue, c'est plus une analyse sociologique qu'une analyse économique. En effet, selon Mises, l'analyse économique doit partir de l'action humaine, de la façon dont chaque individu perçoit des cibles et interagit. Il faut donc relire la thèse de Novak en partant de l'idée de G. Becker suivant laquelle les décisions d'un individu engagent sa totale personnalité quelque soit l'objet et les conditions de la décision. [...]
[...] La réponse habituelle est que c'est l'État qui va trancher et l'on en revient en dernier ressort à une décision centralisée. Le marché a lui aussi une faiblesse importante qui est la question du droit de vote. Décident dans une économie de marché ceux qui ont des revenus. Par contraste dans une économie de plan, cela ne veut pas dire que tout le monde décide. Il y a au moins 2 exceptions : la question des étrangers (même pourvoir d'achat dans une économie de marché). Mais dans économie de plan, les étrangers sont exclus de la vie politique. [...]
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