Chacun des collaborateurs du groupe France Telecom était pleinement et durablement impliqué dans la rédaction d'une charte éthique. Le groupe a même déclaré s'engager à inscrire ses valeurs et principes d'action et comportement dans le cadre de principes Fondamentaux tels ceux de la Déclaration Universelle des Droits de l'homme, et ceux énoncés par l'Organisation internationale du travail. Peu de temps avant (en 2009) Hermès avait elle aussi sortie sa propre charte éthique (...)
[...] Pour cela, nous montrerons tout d'abord qu'il peu exister entre le marché et l'éthique une relation conflictuelle. Puis, nous démontrerons qu'objectifs économiques et valeurs morales peuvent néanmoins cohabiter. Selon les libéraux, l'éthique freine l'efficacité du marché. C'est donc les comportements égoïstes et individualistes qui favoriseraient l'efficacité du marché, car le marché idéal apparaît comme étant un marché sans règles et notamment sans morale. Ainsi, l'individu ne doit se préoccuper que de ses propres intérêts et rester indifférent C'est d'ailleurs un comportement qui se retrouve dans le capitalisme actionnarial, où l'on observe des actionnaires qui s'éloignent peu à peu de l'activité propre de l'entreprise et qui valorisent l'achat d'actions dans le but de maximiser leur profit sur une courte durée. [...]
[...] Marché et éthique sont-ils compatibles ? Chacun des collaborateurs du groupe France Telecom était pleinement et durablement impliqué dans la rédaction d'une charte éthique. Le groupe a même déclaré s'engager à inscrire ses valeurs et principes d'action et comportement dans le cadre de principes Fondamentaux tels ceux de la Déclaration Universelle des Droits de l'homme, et ceux énoncés par l'Organisation internationale du travail. Peu de temps avant (en 2009) Hermès avait elle aussi sortie sa propre charte éthique. De ce fait, nous avons constaté que l'éthique était quelque chose qui influait sur le business. [...]
[...] D'autre part, dans le document on peut se demander où se trouve l'éthique dans ce que M. Le Lay énonce, car celui-ci sous entend que l'être humain n'est finalement que machine, comme si l'on se comportait de façon mécanique. De la même façon, cette question revient lorsqu'on parle de marchandisation de la présentation de soi, car tout le monde ne possède pas forcement des qualités interactionnelles ou encore de marchandisation de l'éducation telle que les études supérieures : tout le monde n'a pas la possibilité de s'offrir une école de commerce par conséquent l'égalité des chances est réduite, et on assiste au développement d'une société discriminatoire et donc contraire à l'éthique. [...]
[...] Parallèlement, le caractère des individus peut être très aléatoire lorsqu'il s'agit d'adopter un comportement rationnel ou irrationnel. Toutefois, la présence de l'éthique dans le marché reste indispensable pour éviter de tomber dans des situations anarchiques mais également pour faire comprendre aux individus que les comportements doivent impérativement changer afin de modifier la destinée que les scientifiques annoncent actuellement pour la Terre. Les crises économiques de 1929 et 2008 seraient d'ailleurs en quelque sorte liées au non-respect de normes dictées par la raison et par la morale. [...]
[...] On remarque donc dans un deuxième temps, que l'éthique et le marché peuvent néanmoins coexister dans notre société actuelle. Tout d'abord, pour Adam Smith et les libéraux, le marché n'a pas été décidé, il est le résultat d'un ordre naturel, lié au penchant naturel des hommes pour l'échange. Tout ceci pousse naturellement à la division du travail, laquelle participe à l'extension du marché. De plus, dans une économie néo-classique, la loi de l'offre et de la demande assure le fonctionnement harmonieux de l'économie de marché. [...]
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