Certes le rayonnement culturel du cinéma français aux Etats-Unis est incontestable. D'un point de vue strictement économique, on se rend, en revanche, compte que le marché américain reste un marché relativement fermé et assez peu ouvert aux cinématographies étrangères.
Nous étudierons donc dans un premier temps dans quelle mesure l'impact économique du cinéma français aux Etats-Unis est limité.
Dans un deuxième temps, nous verrons en quoi, alors que le rayonnement culturel du cinéma français aux Etats-Unis est irréfutable, il doit toutefois être relativisé compte tenu de deux éléments : d'une part le développement des remakes et d'autre part le public américain de films français qui est très restreint et peu représentatif de la population américaine.
[...] Si on compare le cinéma américain par rapport aux films nationaux dans les pays où il est présent, le bilan est le même. En effet, dans la quasi- totalité des pays du monde, le cinéma national plafonne à 10-15% des parts de marché. Le reste est offert au cinéma étranger et surtout américain. Ce dernier impose sa puissance de frappe. Avec une part du marché national qui représente en moyenne 33% sur les dernières années et même supérieure à celle du cinéma américain pour 2006, le cinéma français est l'un des rares à résister avec quelques succès. [...]
[...] Loin derrière, on pourra citer des compagnies telles que Lions Gate Films de parts de marché pour 1 film sorti et entrées), Sony Pictures Classics de parts de marché avec 3 films sortis et entrées), Sony Pictures Entertainment Company de parts de marché avec 1 film sorti et entrées) et finalement Fine Line Features de parts de marché avec 1 film sorti et entrées). Les 18 autres distributeurs américains de films français se partagent les 4,14% de parts de marché restantes. Distributeurs américains de films français en 2005 Source Unifrance En 2006, la situation est nettement différente : en tête du classement pour l'année 2006, Columbia Tristar qui a fait entrées avec le film Silent Hill. Cela représente 54,13% des parts de marchés pour 2006. [...]
[...] En ce qui concerne leurs filiales, on peut par exemple citer Miramax, qui appartient à Disney ou New Line, qui appartient à la Warner. Source: MPA Le tableau précédent montre clairement la domination des majors. Ces compagnies ont distribué, par exemple en des 607 films sortis aux États-Unis, c'est-à-dire que 7 compagnies ont distribué plus d'un tiers des films. Source: National Association of Theatre Owners Si les chiffres précédents datent, ils montrent toutefois une réalité encore tout à fait d'actualité. [...]
[...] qui était numéro 1 des distributeurs américains de films français en 2005. À la deuxième place, Miramax Films qui a cumulé entrées avec la sortie des films The Queen et Renaissance. Grâce à ces deux sorties de films, Miramax Films a obtenu 29,26% des parts du marché. En troisième, Sony Pictures Classics qui avec 3 sorties de films : Caché, Joyeux Noël et L‘enfant (Palme d'Or du Festival de Cannes 2005) aura cumulé entrées et des parts de marché. En quatrième position, la Warner Independent Pictures Inc. [...]
[...] Hollywood veut et met tout en œuvre pour rester maître de son marché. Les sociétés exportatrices de films français En France, le secteur de l'exportation de films concerne un nombre restreint d'entreprises. En effet, seules 19 sociétés déclarent des recettes issues de cette activité au titre de l'exercice 2005. Les trois entreprises les plus importantes réalisent des recettes encaissées pour la vente de films français à l'étranger ( en 2004 et en 2003). En ce qui concerne l'activité de réexportation des films étrangers, cela ne concerne que 14 entreprises en 2005. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture