L'Etat et les politiques économiques

Résumé du document

Le rôle de l'Etat dans la vie économique a été plus ou moins important suivant les périodes. Quatre périodes scandent l'histoire contemporaine :

Débat entre les physiocrates et le mouvement colbertiste : les revendications des physiocrates prônant le « laisser-faire, laisser-passer » s'oppose au colbertisme (forme d'intervention étatique pratiquée en France sous Louis XIV par son ministre J-B. Colbert (1619-1683) et inspirée des théories mercantilistes (A. de Montchrestien, B. de Laffemas).)

De l'Etat-gendarme à l'Etat-Providence : la montée en puissance de l'Etat
- Au 19ème siècle, la doctrine libérale est plus ou moins appliquée.
- Mais certains faits montrent une implication de plus en plus importante de l'Etat :
1802 : travail des enfants limité en Angleterre
1826 : syndicats admis en Angleterre (1884 en France)
1880 : assurances sociales en Allemagne instituées par Bismarck dès que l'on reconnaît l'injustice du marché envers le faible, apparition de contestation : l'harmonie sociale ne découle pas des seuls intérêts particuliers. La 1ère guerre mondiale, la crise des années 1930, la seconde guerre mondiale et la révolution keynésienne justifient l'Etat-Providence qui selon la doctrine de Beveridge assure deux fonctions : assurance des quatre risques sociaux (maladie, maternité, chômage, vieillesse) et le plein emploi. Les Trente Glorieuses sont synonymes d'extension des services publics, de dirigisme économique (politique conjoncturelle, planification, nationalisation).

Extraits

[...] Le pacte de stabilité et de croissance Une fois la monnaie unique instaurée, les pays de la zone Euro ont cherché à assurer une certaine cohérence des politiques économiques. Par le pacte de stabilité et de croissance, signé en juin 1997, ces pays se sont engagés à respecter une certaine orthodoxie budgétaire. Ainsi, le déficit budgétaire ne peut excéder du PIB, sauf en cas de récession dans un des pays membres. Cet objectif répond à un souci d'éviter l'accroissement des dettes publiques et à une volonté de rééquilibrage des comptes publics permettant de dégager des marges de manœuvres futures, quand la conjoncture économique s'améliore. [...]

[...] Elles sont incluses dans les politiques structurelles et revêtent un caractère social mais aussi économique. Ces dépenses sont dites actives quand elles sont destinées à agir plutôt sur la demande de travail des employeurs et ainsi favoriser l'insertion des individus sur le marché du travail (exonération de charges sociales pour l'emploi de publics ciblés, aides au maintien de l'emploi, dépenses de formation professionnelle, Les dépenses pour l'emploi sont dites passives lorsqu'elles agissent plutôt sur l'offre de travail en incitant au retrait d'activité (préretraites) ou en palliant les effets négatifs du chômage sur les revenus (indemnisation). [...]

[...] Cependant pour décider de l'ampleur et du sens de la redistribution, il faut adopter un principe de justice. - la mécanique des prélèvements face aux principes de justice : la justice fiscale c'est l'égalité des contribuables devant l'impôt. Principe simple à énoncer, mais difficile à pratiquer. On peut énumérer 4 principes de justice : prendre la même somme à chacun, la capitation ( impôt per capita) : riche ou pauvre, chacun paye autant. (principe libéral). prendre la même part de son revenu à chacun : dans un impôt proportionnel sur le revenu ou la fortune, les hauts revenus payent plus, les autres moins, mais l'effort est identique en proportion de leur capacité contributive. [...]

[...] Niskanen F.A Hayek (1899-1992, prix nobel 1974) Auteurs qui sont à l'origine de l'Etat-Providence et de l'explication de sa crise : C. André et R. Delorme ; P. Rosanvallon et J. Donzelot ; Bismark : Marie- Thérèse Join-Lambert ; W.H. Beveridge (1879-1963) ; G. Esping-Andersen Repères chiffrés I. Contexte historique Le rôle de l'Etat dans la vie économique a été plus ou moins important suivant les périodes. [...]

[...] Exemple : éclairage public, défense nationale) et d'effets externes (A.C. Pigou): il y a quand l'activité économique d'un agent a des conséquences positives ou négatives sur d'autres sans donner lieu à des compensations monétaires sur un marché. Internaliser l'effet externe par une taxe (principe du pollueur-payeur) Des socialistes réformateurs à l'Ecole allemande : un Etat interventionniste - S. de Sismondi est l'un des précurseurs en matière d'interventionnisme économique et social de l'Etat. Face aux méfaits d'une dynamique non maîtrisée du capitalisme, une intervention des pouvoirs publics est nécessaire. [...]