La théorie de l'exploitation explique une contradiction évidente du système capitaliste, reflet d'une Société en crise ; pour mieux la comprendre, il est tout d'abord intéressant d'étudier la valeur travail définie par Marx, afin dans un second temps, de mieux considérer l'émergence de la plus-value, facteur premier de l'exploitation capitaliste
[...] Cette marchandise est le point de départ (Livre de l'analyse de Marx. Cette marchandise est caractérisée par deux pôles distincts : - la valeur d'usage - la valeur d'échange 2. Valeur d'usage et valeur d'échange Marx suit la tradition classique et notamment celle de Ricardo : il distingue en effet valeur d'usage et valeur d'échange. -La valeur d'usage : Une marchandise est dans un premier temps valeur d'usage, car ses propriétés physiques résultent d'un travail concret et répondent à un besoin social : Les valeurs d'usage ne se réalisent que dans l'usage de la consommation La valeur d'usage détermine donc la faculté d'une marchandise à satisfaire le besoin d'un consommateur ; on comprend alors que cette valeur évolue constamment en fonction du changement des besoins sociaux. [...]
[...] C'est donc le travail abstrait qui constitue la substance même de la valeur. Le travail socialement nécessaire : Etant donné que la valeur d'une marchandise est proportionnelle au temps de travail nécessaire à sa production; il ne faut pas faire l'erreur de penser qu'un ouvrier paresseux produit une marchandise de valeur supérieure aux autres. En effet, ce qui est important pour Marx, ce pas le temps de travail effectivement dépensé, mais le temps de travail nécessaire en moyenne ou le temps de travail socialement nécessaire, c'est à dire un temps de travail moyen en raison des conditions techniques moyennes de l'époque C'est la force de travail de toute la Société qui sert de référence. [...]
[...] Et c'est elle qui est à l'origine de l'exploitation capitaliste. C. La force de travail 1. Différence entre travail et force de travail : Ce sont deux notions essentielles et qui méritent d'être différencier. La force de travail est l'ensemble des aptitudes physiques et intellectuelles, qui doit être mis en mouvement pour produire des choses utiles. Elle n'a de sens que dans le procès du travail ; le concept de force de travail est formé par la combinaison travail, objet de travail et moyen de travail ; il doit donc préexister au travail. [...]
[...] Le problème du profit La circulation du capital suscite bien des interrogations. En effet comment expliquer l'apparition d'une plus-value, si l'échange se fait sur une base d'équivalence avec A = M et M = A. Si l'on suppose que le capitaliste achète sa marchandise à des petits propriétaires en dessous de sa valeur pour la revendre à sa valeur ; cela conduit à une vente à perte, de plus il ne s'agit que d'un transfert de richesse. Ainsi, si le capitaliste achète les marchandises à leur valeur et cependant en retire plus de valeur, c'est que la marchandise utilisée crée plus de valeur qu'elle n'en coûte ; et on reconnaît là la force de travail La plus-value ou le travail non payé L'obtention de la plus value se trouve dans la mise en oeuvre de la force de travail, or la plus-value est appropriée par le capitaliste, donc la plus-value n'est autre que le travail non payé. [...]
[...] Elle dispose donc d'une valeur d'usage : c'est à dire la capacité à fournir un travail donné . et une valeur d'échange : celle-ci s'exprime par le salaire du travailleur Problème du concept : L'illusion propre du capitalisme est de croire que le capitaliste achète un temps de travail de l'ouvrier. En réalité, le capitaliste achète le croit d'utiliser les capacités productives de l'ouvrier pendant un certain temps. Ainsi, celui qui a vendu sa force de travail ne la possède plus et a perdu les droits qu'il avait sur elle. [...]
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