court terme, un marché de concurrence pure et parfaite respecte les hypothèses d'atomicité, de transparence et d'homogénéité mais pas celle de fluidité : les entreprises ne peuvent pas entrer ou sortir librement d'un marché. La quantité totale offerte sur le marché est donnée par la fonction d'offre totale qui est la somme des offres individuelles. Elles sont strictement positives tant que le prix est situé au-dessus du seuil de fermeture.
L'équilibre émerge par les lois de l'offre et de la demande. Si p>p*, alors O(p)>D(p). Les entreprises baissent donc leur prix. De telles variations se poursuivent jusqu'à l'équilibre. Dans le modèle théorique de la concurrence pure et parfaite, les agents sont preneurs de prix.
[...] L'équilibre en situation de concurrence 1. Equilibre d'un marché Equilibre à court terme A court terme, un marché de concurrence pure et parfaite respecte les hypothèses d'atomicité, de transparence et d'homogénéité mais pas celle de fluidité : les entreprises ne peuvent pas entrer ou sortir librement d'un marché. La quantité totale offerte sur le marché est donnée par la fonction d'offre totale qui est la somme des offres individuelles. Elles sont strictement positives tant que le prix est situé au-dessus du seuil de fermeture. [...]
[...] Pour la quantité d'équilibre le coût marginal est égal à Equilibre à long terme Il y a liberté d'entrée et de sortie : l'hypothèse de fluidité est respectée. Les entreprises peuvent ajuster la taille de tous les facteurs et aboutissent toutes à une fonction d'offre individuelle de long terme identique. et CmLT(x*)=p* Il y a processus d'ajustement de long terme dans la branche. L'existence d'un profit économique attire de nouvelles entreprises et OLT augmente. Le prix d'équilibre diminue jusqu'à ce que le profit économique soit nul. [...]
[...] C'est la traduction de la contrainte budgétaire. L'interdépendance des marchés complexifie le tâtonnement walrassien. Les demandes agrégées (pas seulement leur somme) doivent être nulles. On déduit de la loi de Walras que l'équilibre d'un marché implique l'équilibre de l'autre. A l'équilibre, le taux marginal de substitution des biens est le rapport p1*/p2*. En augmentant le nombre de biens, on garde la loi de Walras. Soit m marchés, si m-1 marchés sont en équilibres, ils le sont tous. Les prix relatifs sont déterminés. [...]
[...] Dans le domaine d'une économie de production, il faut ajouter une autre condition d'optimalité : dans la sphère de production, il est impossible d'augmenter la production d'un bien sans diminuer au moins celle d'un autre bien ou sans augmenter l'utilisation d'au moins un facteur Les théorèmes de l'économie du bien-être Premier théorème : Tout équilibre concurrentiel est un optimum de Pareto Deuxième théorème : Un optimum de Pareto peut être un équilibre concurrentiel. Le marché de concurrence pure et parfaite est neutre d'un point de vue distributif La concurrence entre inégaux Les entreprises ne sont pas identiques mais elles ont les mêmes atouts. Leurs fonctions de production respectives sont différentes. [...]
[...] Le prix d'équilibre stable correspond au seuil de fermeture. Une variation de la demande déclenche un ajustement de court puis de long terme. On a ici supposé les prix des facteurs de production sont stables. La courbe d'offre de long terme indique pour chaque niveau de production le prix d'équilibre stable de long terme auquel on aboutit au terme des processus d'ajustement. Dans une branche à coûts constants, il s'agit d'une droite horizontale. Il existe des branches à coûts croissants (augmentation du prix d'au moins un facteur lorsque la quantité produite à long terme augmente) et à coûts décroissants (économies externes : formation des salariés, meilleurs transports avec la création d'autres entreprises) Equilibre général Equilibre général dans une économie d'échange Il n'y a pas de production. [...]
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