La théorie néoclassique apparaît à la fin du XIXème siècle, dans un contexte de développement industriel, impliquant la physique et la mécanique. Le rêve des théoriciens en économie de cette époque était alors d'arriver, grâce aux mathématiques, à modéliser l'économie, un peu à la façon des physiciens. Beaucoup d'auteurs de cette école s'intéressaient à l'étude de marchés isolés et voyaient alors l'économie dans son ensemble comme une superposition de marchés; certains étaient cependant conscients qu'il s'agissait là d'une démarche contestable sur le plan logique.
[...] Cependant, ce n'est pas parce qu'on a autant d'équations que d'inconnues qu'il existe forcément une solution : il peut ne pas y en avoir du tout. Walras a donc ouvert la voie vers une mise en évidence de l'équilibre général, mais ce sont les travaux de Arrow et Debreu, vers le milieu du XXe siècle, qui le démontrent véritablement. . donc, l'existence formelle est démontrée par Arrow et Debreu L'existence d'au moins un équilibre général Walras s'était contenté d'admettre l'existence d'au moins un système de prix d'équilibre. [...]
[...] Un équilibre général n'est donc pas forcément juste socialement. La solution est dite optimale, car ni les consommateurs, ni les producteurs n'ont intérêt à produire ou consommer une quantité différente du service. Cela implique donc que le modèle ainsi conçu est véritablement statique : aucun individu n'a intérêt à changer de position, à produire ou consommer plus par exemple : cela éviterait les aléas du marché, mais cela exclut également toute possibilité de croissance. L'idée que les mécanismes de l'équilibre général, mis en œuvre par la libre concurrence, conduisent l'économie à son optimum doit donc être nuancée. [...]
[...] Faut-il le rechercher ? Nous verrons tout d'abord que le modèle de l'équilibre général n'existe que sous de fortes conditions (difficiles à lever dans le monde réel) et que son étude se justifie en partie parce qu'il est censé concilier intérêt général et intérêts privés. L'équilibre général n'existe que sous certaines conditions La théorisation progressive de l'équilibre général A partir de la fin du XIX e siècle, les néoclassiques ont tenté de démontrer une hypothèse essentielle des économistes classiques qui les avaient précédés : des décisions indépendantes, non concertées, donc aléatoires de milliers d'individus n'engendrent ni désordre, ni affrontement généralisé. [...]
[...] L'équilibre général L'équilibre général La théorie néoclassique apparaît à la fin du XIXe siècle, dans un contexte de développement industriel, impliquant la physique et la mécanique. Le rêve des théoriciens en économie de cette époque était alors d'arriver, grâce aux mathématiques, à modéliser l'économie, un peu à la façon des physiciens. Beaucoup d'auteurs de cette école s'intéressaient à l'étude de marchés isolés et voyaient alors l'économie dans son ensemble comme une superposition de marchés ; certains étaient cependant conscients qu'il s'agissait là d'une démarche contestable sur le plan logique : Keynes était par exemple conscient que le salaire était un coût pour les entreprises, mais aussi une source de demande et que donc plusieurs marchés devaient rentrer en considération, car ils agissaient en interaction. [...]
[...] Elle énonce en effet qu'avec une valeur totale des offres égale à la valeur totale des demandes, si l'équilibre entre offre et demande sont réalisées sur n-1 marché il est nécessairement réalisé sur le nième marché. Cette loi signifie donc qu'un marché atteint forcément l'équilibre si tous les autres marchés sont déjà à l'équilibre. aboutis à la mise en équation d'un équilibre général. Cependant, cette loi de Walras montre bien qu'une simple égalité entre offre globale et demande globale n'est pas suffisante pour prouver l'existence d'un équilibre général : il faut s'assurer que chaque marché particulier est en équilibre et qu'ils le sont tous simultanément. [...]
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