Rappel évident : un pays ne produit pas pour vendre, mais pour consommer. Par la suite, existant dans la cadre d'une économie ouverte, la balance commerciale signale l'élargissement de toutes les possibilités du commerce : marchés, productions, capitaux, investissements.
Les économistes s'appuient sur différents indices particuliers pour apprécier la santé d'une économie. Définition de Samuelson-Nordhaus de la balance commerciale : elle correspond aux exportations nettes. C'est la partie de la balance des paiements de la Nation qui concerne les importations et les exportations de marchandises visibles (produits primaires et biens manufacturés).
Les économistes examinent son équilibre ou ses déséquilibres en en tirant des conclusions souvent surprenantes à première vue. La simple constatation de son solde positif, négatif ou nul n'est pas signifiante en elle-même : il s'agit de tirer un diagnostic plus approfondi. C'est ainsi que Krugman, dans La mondialisation n'est pas coupable : vertus et limites du libre échange, rappelle qu'il est extrêmement important de prendre en compte non seulement le résultat comptable et immédiat de la balance dans les possibilités de financement et d'investissement qu'elle procure, mais aussi la structure de la balance qui est plus révélatrice des éléments de santé au long terme de l'économie.
Pertinence et limites du critère brut d'équilibre comme signe de bonne santé.
[...] - La composition de la structure de la balance commerciale permet d'apprécier plus finement les atouts d'une économie, même si elle reste globalement insuffisante comme seul critère de détermination. Conclusion Pour répondre à la question de la validité du critère, en théorie l'équilibre pourrait être défini comme pareto-optimal pour une économie qui tournerait à petite vitesse et sans ambitions ; mais du pont de vue de la croissance le déséquilibre est non-discriminant, et l'excédent peut même l'augmenter. Nous avons ainsi montré qu'au delà du simple solde de la balance commerciale, la structure des volumes est cruciale pour déterminer le mode de santé et les pathologies plus ou moins handicapantes d'une économie ; même si globalement c'est un critère insuffisant. [...]
[...] L'accumulation de devises garantit d'abord une plus grande stabilité des taux de change grâce à la constitution de ces réserves de change (ça pourrait intéresser les Etats-Unis si ils avaient le souci de stabiliser le cours du dollar) ; elle autorise ensuite une puissance d'investissement à l'étranger sous la forme des IDE (la part du revenu consacrée aux investissements pouvant être investie à l'étranger, si le rendement est meilleur) qui renforce le rôle du pays au niveau planétaire : c'est ainsi que le Japon, qui exporte et épargne beaucoup, est à la fois la première balance commerciale excédentaire et le premier investisseur au monde. - Entretien de la croissance par renouvellement des facteurs, sentier de croissance, stabilité et puissance. [...]
[...] L'équilibre de la balance commerciale est-il le signe de la bonne santé d'une économie ? Introduction Rappel évident : un pays ne produit pas pour vendre, mais pour consommer. Par la suite, existant dans le cadre d'une économie ouverte, la balance commerciale signale l'élargissement de toutes les possibilités du commerce : marchés, productions, capitaux, investissements. Les économistes s'appuient sur différents indices particuliers pour apprécier la santé d'une économie. Définition de Samuelson-Nordhaus de la balance commerciale : elle correspond aux exportations nettes. [...]
[...] Kaldor, qui dégage quatre préoccupations : le rythme de croissance du produit national en volume, le taux d'inflation, le niveau de l'emploi et le solde extérieur. B. Des contre-exemples qui montrent les limites du critère comptable : la structure - Des productions créatrices d'indépendance : la question des PED exportateur en matières premières dont les prix sont fixés sur la place mondiale (Chicago ou Londres), et sont donc fortement dépendants (les produits agricoles miniers et énergétiques exportés à l'état brut représentent une part prépondérante des exportations des PVD ; la crise du café, du thé, du caoutchouc qui ont obligé à des cycles de production : le café, le sucre de canne puis la banane pour Cuba) > diversifier pour libérer l'économie nationale. [...]
[...] - Pertinence et limites du critère brut d'équilibre comme signe de bonne santé. I. L'équilibre comptable de la balance commerciale peut être considéré comme un signe de bonne santé économique . Equilibre positif parce que le flux de recettes et d'investissements constituent l'alimentation du circuit productif donc de la croissance. Description du phénomène économique : s'appuyant sur le multiplicateur keynésien, toujours effectif même en cas de solde nul de la balance, l'entretien de la croissance positive et non nulle est assurée. [...]
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