L'INSEE, dans une étude datée de 2012, expose que le taux d'épargne des ménages français s'élève à 15,6 % au lieu de 16 % durant l'année 2011. On remarque alors une sensible diminution. Par taux d'épargne des ménages, l'on comprend le rapport établit entre l'épargne des ménages avec le revenu disponible brut. Quant au taux d'épargne financière, celui-ci connaît une très légère régression depuis 2010. Par taux d'épargne financière, il faut comprendre le rapport entre la capacité de financement dont disposent les ménages et le revenu disponible brut. Pour obtenir le taux d'épargne, l'on doit, par conséquent, mettre en rapport l'épargne brute avec le revenu disponible brut. Ce dernier correspond au revenu courant après impôt, pour consommer et épargner.
[...] En effet, un agent se prive d'une somme d'argent, d'une liquidité et doit donc être rémunéré pour cet acte. Également, pour chaque ménage, il est nécessaire d'épargner à la vue de payer des impôts par exemple. Selon les Keynésiens, l'épargne des ménages correspond à la part du revenu qui n'a pas été consommé. En revanche, les néoclassiques feront plutôt référence à une consommation temporisé de la part des ménages. En d'autres termes, il sera question d'un futur achat ou d'un futur investissement, ce qui sera facteur de croissance. [...]
[...] La relation entre épargne des ménages et croissance économique est évidente. Sur ce point, deux visions viennent à s'opposer : la vision néoclassique et la vision keynésienne. Pour les néoclassiques, l'épargne est facteur de croissance de par le fait qu'elle permet une accumulation du capital. Les ménages conviennent de leur niveau d'épargne et renoncent ainsi, de manière volontaire, à consommer sur le moment présent. Épargner reviendra à différer une consommation. Néanmoins, épargner ne va pas de soi et reste un effort pour les ménages. [...]
[...] L'épargne joue un rôle moteur en faveur de l'économie française. La vision opposée, celle des keynésiens, induit que c'est la consommation, mais également le niveau de revenu qui détermine l'épargne des ménages. En revanche, pour les keynésiens, épargner n'est pas un acte volontaire. En effet, ils définissent l'épargne comme un résidu, en d'autres termes ce qui reste du revenu disponible. Ainsi, le taux d'intérêt ne sera qu'un déterminant de la forme de l'épargne. Également, la propension à épargner s'accroit avec le revenu des ménages. [...]
[...] Par taux d'épargne des ménages, l'on comprend le rapport établi entre l'épargne des ménages avec le revenu disponible brut. Quant au taux d'épargne financière, celui-ci connaît une très légère régression depuis 2010. Par taux d'épargne financière, il faut comprendre le rapport entre la capacité de financement dont disposent les ménages et le revenu disponible brut. Pour obtenir le taux d'épargne, l'on doit, par conséquent, mettre en rapport l'épargne brute avec le revenu disponible brut. Ce dernier correspond au revenu courant après impôt, pour consommer et épargner. [...]
[...] Les déterminants économiques et financiers traditionnels sont complétés par un déterminant particulier, caractéristique, à savoir le cycle de vie. Ce qui est caractéristique de l'épargne de l'épargne des français aujourd'hui est la progression de l'inquiétude des ménages concernant, en tout premier lieu, le taux d'épargne, de plus en plus élevé. En effet, ce taux particulièrement élevé est vecteur de craintes, de troubles. L'épargne des ménages français peut être affectée par ces craintes, et devenir un réel problème concernant l'activité économique. [...]
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