Analyse de l'épargne au Maroc, des motivations et de son rôle dans l'économie.
[...] Sommaire : I. La notion d'épargne 1. Généralités : 2. l'épargne chez classiques et keynésiens : 3. Les motivations de l'épargne : 4. Les formes de l'épargne : 5. Le rôle de l'épargne dans l'économie : II. L'ajustement Epargne - Investissement III. [...]
[...] Quant au montant des primes émises par le secteur, elles se sont établies à 11,8 milliards de dirhams au lieu de 12,3 milliards en 2003. Cette baisse est imputable à la récupération par la CIMR de la part salariale, gérée jusque-là par les compagnies d'assurance. Le secteur a été également marqué par la baisse d'environ 12% du chiffre d'affaires de la branche Accidents du travail qui, après une augmentation d'environ 60% en 2003, consécutivement à l'entrée en vigueur de la loi sur les accidents du travail et la majoration des primes, a retrouvé cette année un rythme d'évolution normal. [...]
[...] C'est l'épargne qui détermine le montant de l'investissement. Keynes s'oppose à cette égalité et reprend l'identité des classiques. Pour lui, la relation causale est inverse, c'est l'investissement qui détermine le revenu, et celui-ci permet, en fonction du partage que font les ménages entre la consommation et l'épargne, de déterminer le niveau de l'épargne. En conclusion, Keynes affirme que ce qu'il appelle l'équilibre de prospérité ne peut avoir lieu que si l'investissement est à niveau égal à celui de l'épargne nationale pendant la prospérité Pour les classiques, l'épargne devient investissement au cours du temps. [...]
[...] C'est sans doute parce qu'ils confondaient épargne et encaisse de précaution que de nombreux auteurs ont cru que c'était l'accumulation des réserves pendant la dépression qui finançait la reprise. L'investissement : L'investissement est l'opération réalisée par l'agent économique décidant d'acquérir des biens de production (ou biens d'équipement, ou capital technique). Les biens de production sont les produits qui permettent la production d'autres biens et services et qui sont durables (ils servent plusieurs fois et plus d'un an). L'achat de matières premières n'est donc pas un investissement car celles-ci sont incorporées de façon définitive dans le produit final. Concrètement, l'investissement consiste surtout dans l'achat de terre, bâtiments ou machines. [...]
[...] L'épargne selon les concepts classiques et keynésiens : 1. La conception d'épargne chez LES CLASSIQUES: L'épargne est plus qu'importante chez les classiques. Si on excepte la position atypique de Malthus qui privilégie ce qu'il appelle la demande effective elle est même primordiale. Dans la mesure où elle est la condition de toute augmentation de capital, on peut même dire que c'est elle qui détermine le niveau de l'activité. C'est pour cette raison que, pour eux, le taux d'intérêt a un rôle important à jouer car, même si l'épargne est envisagée comme un solde, le taux d'intérêt reste son moteur essentiel Ainsi, il nous faut épargner, et non consommer, pour permettre à l'industrie de croître et à l'emploi d'augmenter. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture