entreprises publiques, interventions productives de l'Etat, secteur public, le secteur privé, privatisation des entreprises
Tour d'abord, il justifie l'existence du secteur public par six arguments principaux :
L'échec du marché : lorsque l'activité présente une rentabilité faible ou un risque élevé, l'État prend alors en charge l'activité de l'entreprise en apportant la majorité du capital pour permettre l'entrée sur le marché. Lorsque l'activité devient rentable, l'État peut se retirer.
La situation de monopole naturel : en cas de monopole naturel (définition dans la troisième partie), l'État peut intervenir en règlementant le monopole ou en produisant directement le bien ou le service en question.
La tradition étatique : l'intervention de l'État est plus ou moins forte selon la tradition de chaque pays, par exemple pour conserver l'indépendance nationale vis-à-vis de certaines activités.
[...] La nationalisation intervient donc partiellement dans un premier temps et totalement dans certains cas. - La crise de certaines industries et la sous-capitalisation des actionnaires - La nationalisations-sanctions : après la seconde guerre mondiale par exemple, l'Etat intervient pour punir le comportement de certaines industries. Puis, l'auteur explique les raisons pouvant pousser à la privatisation des entreprises : - La faible efficacité des entreprises publiques qui n'ont pas les mêmes objectifs de rentabilité et donc pas les mêmes résultats, comparée aux entreprises privées. [...]
[...] TD Document 4 : Les entreprises publiques et les interventions productives de l'Etat, extrait de Economie de l'entreprise, X. RICHET Partie du cours où on peut intégrer le document Ce document s'intègre dans le premier chapitre intitulé L'entreprise : institution centrale du capitalisme et plus précisément dans la troisième sous-partie à savoir La diversité des entreprises Résumé du document (analyse synthétique) Dans ce texte, l'auteur différencie deux secteurs : le secteur public et le secteur privé. Tour d'abord, il justifie l'existence du secteur public par six arguments principaux : - L'échec du marché : lorsque l'activité présente une rentabilité faible ou un risque élevé, l'Etat prend alors en charge l'activité de l'entreprise en apportant la majorité du capital pour permettre l'entrée sur le marché. [...]
[...] Par ailleurs, la privatisation n'est pas toujours souhaitable car son succès dépend de la flexibilité et de l'efficacité des systèmes de contrôle présents lorsque l'entreprise était publique : plus le contrôle est rigide, plus le passage à la privatisation est difficile. A l'inverse, lorsque les entreprises bénéficit déjà d'une large autonomie, le passage à la privatisation est facilité. De plus, le passage à la privatisation peut induire des effets pervers tels que la réduction des quantités et de la qualité des biens et services produits, les entreprises privées ayant un objectif de court terme à savoir la maximisation de leur profit. [...]
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