On définit aujourd'hui l'entreprise comme étant une structure économique et sociale qui regroupe des moyens humains, matériels, immatériels (service) et financiers, qui sont combinés de manière organisée pour fournir des biens ou des services à des clients dans un environnement concurrentiel (le marché) ou non concurrentiel (le monopole) avec un objectif de rentabilité.
Pourtant, pendant des millénaires l'économie reposait quasi uniquement sur le travail des hommes et très peu sur celui des capitaux. L'objectif était surtout de subvenir aux besoins primaires. Le grand changement est arrivé lorsque l'homme a su enrichir son travail naturel en faisant travailler le capital dans le but d'accroitre les moyens de production.
L'entreprise est une structure qui existe depuis des millénaires et cela dans les 4 coins du monde, mais qu'en est-il de la situation des entreprises en France aujourd'hui ? Comment les entreprises nationales se distinguent-t-elles à l'heure actuelle ?
Nous tenterons de répondre à ces questions en réalisant une présentation générale des entreprises en France. Nous continuerons l'explication en analysant les différentes catégories d'entreprises et leurs déséquilibres. Enfin nous finirons par mettre en évidence les avantages et désavantages culturel, géographique et le poids de l'administration française. (...)
La loi de modernisation de l'économie (LME) est une loi du 4 août 2008, publiée au JORF du 5 août. Celle-ci a été créée dans le but : d'encourager les entrepreneurs tout au long de leur parcours, de relancer la concurrence, de renforcer l'attractivité du territoire et améliorer le financement de l'économie.
Sont décret n°2008-1354 du 18 décembre 2008, a instauré les nouveaux critères de classification. La loi s'appuie désormais sur des critères, non plus juridiques, mais à caractère économique.
Les données qui ont été retenues pour déterminer la catégorie d'entreprise au sein de laquelle une entreprise doit être affectée (pour les besoins de l'analyse statistique et économique) sont celles afférentes au dernier exercice comptable clôturé et sont calculées sur une base annuelle (...)
[...] Les chiffres confirment cette carence : les petites et moyennes entreprises françaises ne réalisent que 13% des exportations. Parmi tous les secteurs d'activités, le secteur qui réalisent le plus d'exportation est bien sur celui commerce ( 30.8 milliard d'euros) et plus précisément le commerce de gros et intermédiaire ( 26.1 milliard d'euros). En deuxième position on retrouve les industries et l'énergie ( 22.8 milliard d'euros). Enfin, loin derrière il y a le secteur des services ( 10.0 milliard d'euros) avec le service au entreprises ( 8.6 milliard d'euros) Les Entreprises de Tailles Intermédiaires : D'après le décret n°2008-1354 du 18 décembre 2008, les ETI : - Occupent moins de personnes - Enregistrent un chiffre d'affaires annuel n'excédant pas millions d'euros ou un total de bilan n'excédant pas millions d'euros. [...]
[...] Les ETI réalisent près de des exportations contre pour les PME hors micro –entreprises Les Grandes Entreprises : La catégorie des Grandes Entreprises est constituée des entreprises qui ne sont pas classées dans les catégories précédentes. La France compte 250 Grandes Entreprises qui occupent 4 millions de salariés soit 25% des effectifs salariés. Les Grandes Entreprises réalisent plus de 50% des exportations. Lorsqu'on parle de grandes entreprises françaises on pense tout de suite à celles qui CAC 40, mais qu'est-ce que le CAC 40 ? Le CAC 40, qui prend son nom du système de Cotation assistée en continu, est le principal indice boursier de la place de Paris. [...]
[...] Comme nous l'avons vue dans la première partie de cette analyse, les micro- entreprises françaises sont dans une très forte proportion orientée vers les secteurs du commerce, des services, et celui de l'éducation, la santé et l'action sociale D'après une étude réalisée en 2007 par l'INSEE on constate que le plus grand nombre de micro-entreprises (dans le secteur de du commerce, de l'industrie et des services) s'avèrent être des entreprises de 0 salarié. Rappel : une entreprise dont le nombre de salarié est de 0 signifie qu'elle n'a employée aucune personne à temps plein et cela pendant au moins un an. Il s'agit ici du calcul des UTA (unité de travail année). En deuxième position, se sont les micro-entreprises de 1 à 3 salariés et enfin celles de 4 à 9 salariés. [...]
[...] En 2002, l'INSEE recensait micro-entreprises en France. Aujourd'hui, sur 2,9 millions d'entreprises comptabilisées (hors secteur agricole) millions (soit sont des entreprises de moins de dix salariés. Ces chiffres mettent en évidence que les micro-entreprises sont une force importante pour l'économie nationale. Mais comment peut-on expliquer le fait qu'un français sur quatre travaille au sein d'une micro-entreprise ? Dans une période de crise économique, où le salarié n'est pas en position de force et les conditions de travail sont discutables, les français tendent à vouloir être leur propre chef La micro-entreprise est donc un moyen pour se réconcilier avec le monde du travail, mais également une manière de réaliser ses envies. [...]
[...] Ces apports bénéficient directement aux économies régionales La culture d'entreprise : Une entreprise, qu'elle soit française ou de tout autre nationalité, n'est pas seulement composé des facteurs de production Capital et Travail ; l'identité culturelle d'un pays d'origine ou d'implantation influence le management, les décisions et en définitif l'essence de l'organisation. La compréhension de cette identité culturelle doit être considérée comme un indicateur clé, bien que qualitatif, dans cette analyse des entreprises françaises. Faire des affaires en France réponds à un ensemble de coutumes, formels et informels, qui sert de règles sociales au sein des entreprises. [...]
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