Dans un contexte de concurrence mondiale sur des marchés de production de masse localisés, les salaires des pays développés ne peuvent se maintenir longtemps face à la main d'oeuvre moins chère des pays pauvres à moins de produire toujours plus ou de baisser leurs salaires (ce qui risque d'entraîner vers sa chute toute l'économie !). Le seul moyen est de produire des produits de grande qualité à haute valeur ajoutée pour fidéliser les clients. Le nouvel ordre des affaires à pour caractéristiques le resserrement du temps, la connaissance et l'adaptabilité, "les entreprises passent d'une logique de gestion de capitaux à une logique de gestion du capital immatériel " où la connaissance, l'expertise de tous (salariés, clients, fournisseurs, décideurs...) devient le fondement de la valeur.
A ce titre chaque économie du monde a un intérêt dans le jeu du développement d'une économie en réseaux : " l'avenir se dessine sur la base d'une spécialisation croissante des pays et des régions du monde, fortement reliés entre eux par des réseaux télécoms ". Ainsi " chaque région du globe tente de disposer d'un pôle de compétences qui fait sa force de différenciation. La recherche au Nord des Etats-Unis, le marketing dans le Sud-Ouest, la médecine au Nord de l'Angleterre, le design en Italie, logistique avec le splateformes de Singapour et aux Pays-Bas ". Et la vision globale qui en découle est que " une économie fondée sur l'entreprise virtuelle jouira, malgré le mouvement perpétuel qui la caractérise, de structures extraordinairement stables. Les citoyens seront bien mieux formés et les institutions seront fondées sur de vraies relations, ouvertes sur l'avenir. Enfin, la productivité fera un bond sans précédent et les produits et services seront compétitifs sur le marché global
[...] Chaque entreprise offre ses compétences ou une partie de ses compétences sur le réseau. Au sein du réseau, certaines entreprises ou responsables peuvent avoir la responsabilité de rechercher des opportunités correspondantes aux qualifications du réseau et de rassembler et combiner les compétences sous forme d'organisation virtuelle pour répondre de façon compétitive à une opportunité. Lorsqu'une opportunité est détectée ou lorsqu'un client potentiel lance un appel d'offre, le réseau forme une organisation virtuelle se composant des entreprises les plus qualifiées et offrant les meilleurs tarifs pour répondre à l'opportunité. [...]
[...] N'ayant pas toutes les compétences nécessaires et ne disposant pas des ressources (humaines, technologiques, financières) suffisantes pour réaliser seule le projet, elle décide de s'allier avec d'autres entreprises. L'entreprise doit alors se mettre à la recherche de partenaires potentiels et sélectionner parmi ceux-ci les candidats les plus adaptés autant au niveau financier, qu'au niveau des risques (délais) ou de la qualité. Une fois les partenaires sélectionnés, l'entreprise doit négocier avec l'ensemble des associés pour parvenir à un accord commun au niveau du partage des rôles, des risques, des bénéfices, des délais, etc. Une fois les entreprises engagées, l'organisation virtuelle peut se constituer. [...]
[...] L'utilisation du terme " virtuel " prend son sens de plusieurs manières. Tout d'abord, on peut parler de virtualité pour qualifier l'aspect immatériel qui ressort du concept d'organisation virtuelle, en effet elle n'existe pas physiquement, chaque membre travaille à partir de sa propre entreprise et est connecté à l'entreprise virtuelle par les NTIC. De plus, le terme virtuel fait également référence au coté trompe l'œil qui se dégage de l'organisation virtuelle car si celle-ci a l'apparence d'une entreprise traditionnelle (réelle) pour l'extérieur elle n'existe pas en réalité, il s'agit uniquement d'un consortium de partenaires indépendants. [...]
[...] Un service minimum permettant de répondre à d'éventuels problèmes futurs liés à la construction des bureaux est mis en place et ConstruBureau est démantelée. 1.3 Fonctionnement Les membres d'une entreprise virtuelle se rencontrent physiquement rarement. Au travers de l'utilisation massive des NTIC; ils peuvent effectuer simultanément différentes taches, et être entre-eux en contact permanent (à cet égard, la technologie WAP est abondamment utilisée) Collaborateurs, fournisseurs et clients peuvent ainsi, de n'importe quel endroit, avoir accès aux bases de données de l'entreprise. [...]
[...] Chaque entreprise se mobilise pour participer aux gains de productivité collectifs en acceptant de multiplier les automatismes connus. Ce qui aboutit à terme à un réseau intelligent capable d'interpréter les évènements indécelables autrement, capable d'initiatives et d'autopilotage afin de s'adapter à des situations perturbatrices. Le meta-réseau devient autonome : il peut déduire à l'avance des besoins de renouvellement des stocks, mais aussi ces tendances nouvelles des démarches du marché et des clients. Pour cela, il relève les faisceaux d'indices comme les démarches d'information, de documentation, les passages sur des sites précis, les discussions dans des forums particuliers Il y a productivité globale du système dans le monde entier, pour gagner en productivité les méta-réseaux vont multiplier les applications de tracking (traçage des informations, objets, exploités et interprétés par des applications de l'intelligence artificielle installées dans les réseaux). [...]
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